Beni: Une Ong regrette que le groupe d’experts de l’ONU ne se soit pas penché sur la question des ex M23

<span style="font-weight: 400;">Le Centre d’Etude pour la Promotion de la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme (CEPADHO) a réagi à la suite du travail effectué par le groupe d’experts de l’ONU sur la RDC. Dans un communiqué publié ce lundi 9 janvier 2017, Cette Organisation a félicité le groupe d’experts de l’ONU pour “</span><i><span style="font-weight: 400;">avoir fait preuve d'évolution dans ses recherches et de diversification de ses sources quant aux questions relatives aux groupes armés, aux ressources naturelles, aux violations du Droit International Humanitaire et de l'embargo sur les Armes”.</span></i>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>« Nous partageons entièrement les analyses du Groupe d’experts en rapport avec les FDLR et notons la nécessité pour les FARDC et la MONUSCO à poursuivre la traque en vue de la neutralisation immédiate et définitive de ces rebelles rwandais. Cependant, nous déplorons le fait qu'en dépit de toutes les évidences dont il dispose en ces jours, le Groupe d’experts. n'ait pas encore qualifié les ADF de «Terroristes» et n'ait pas encore retiré les imputations faites contre le Commandant de la 31è Brigade des FARDC, présenté par le passé dans l'un de ses rapports comme étant l'Officier ayant recruté, financé ou armé les ADF aux fins de perpétuer les massacrer des Civils à BENI »</em>, précise le communiqué.</blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Le CEPADHO regrette tout de même que le Groupe d’experts ait passé sous silence la problématique des ex-M23 "<em>hébergés jusqu'à présent par l'Ouganda et le Rwanda, en violation de l'Accord-cadre ou des ultimatums de la CIRGL et de la SADC</em>". </span>

Cette ONG juge, très pertinentes, les recommandations faites au Gouvernement Congolais et aux États de la Région par le groupe d’experts. Elle mentionne cependant que ce groupe aurait pu aussi rappeler au Conseil de Sécurité de l'ONU la nécessité de renforcer ou de reconfigurer la Brigade d'Intervention de la MONUSCO (FIB) afin qu'au côté des FARDC elle réponde efficacement aux défis du moment entre autre, les menaces terroristes, les groupes armés, la protection des civils.

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<span style="font-weight: 400;">Christine Tshibuyi</span>