Le Front pour le respect de la constitution ne bouge pas sur ses lignes deux jours après les contacts directs avec les évêques et le Rassemblement.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« Nous avons clairement dit aux évêques qu’étant donné que le MLC et ses alliés ne seront pas au gouvernement, il est normal que nous puissions contrôler les instances qui vont travailler et qui auront la main mise sur les appareils de gestion de l’État. J’ai particulièrement été contente d’être en face de Félix Tshisekedi. J’ai clairement dit au chef de la délégation du Rassemblement qui est aussi fils d’Etienne Tshisekedi que nous ne voulons pas avoir le papa comme inspecteur et le fils comme gestionnaire. Je suis juriste et je sais de quoi je parle. Comme avocate je ne suis pas autorisée à plaider pour mon fils ou un membre de ma famille. Voilà pourquoi nous ne voulons pas voir deux membres du Rassemblement être aux commandes du comité de suivi et du gouvernement », a dit à ACTUALITE.CD Eve Bazaiba, Secrétaire générale du MLC et coordonnatrice du Front pour le respect de la constitution.</blockquote>
Eve Bazaiba invite en outre le Rassemblement à faire diligence dans la désignation d’un candidat Premier ministre, afin de permettre sa nomination et son investiture pendant la session extraordinaire en cours.
« Le Rassemblement doit faire vite, aujourd’hui nous sommes déjà le 07 janvier et la session se referme le 15. Il faut vite proposer le candidat Premier Ministre pour sa nomination et son investiture avant la clôture de la session, » ajoute le N°2 du MLC qui précise qu’aucun retard ne sera toléré pour la présidentielle de décembre 2017.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« Vous remarquez les tournures du Rassemblement et de la Majorité présidentielle ? Tout ceci c’est déjà du retard. Nous au Front, nous travaillons déjà sur nos propositions et on va bientôt les déposer. Nous n’accepterons plus le retard. En décembre, on doit avoir des élections. Il faut que les autres comprennent ces lourds défis. »</blockquote>
Stanys bujakera T.