Julien Paluku qualifie l’année 2016 de «sanglante» depuis la succession des guerres dans la province du Nord-Kivu. Le gouverneur a, au cours d’une conférence de presse ce vendredi à Goma, dressé un tableau sécuritaire sombre pour l’année qui s’achève.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>«Nous voudrions sur le plan sécuritaire, rappeler que l’année 2016 n’a pas été une année rose contrairement aux autres années. D’abord au sud de Lubero où nous avons connu les massacres à Miriki ensuite c’était le tour de rutshuru avec Bwalanda dans sa première phase, Nyanzale, Luhanga au sud de Lubero avant de revenir sur Bwalanda et Nyanzale, le bilan est très lourd. C’est très regrettable que les enfants du Nord-Kivu continuent à s’entre-tuer. Nous avons encore une fois Beni où le massacre se poursuivent. Le dernier en date c'était en Noël à Eringeti, Mayi Moya et environs où nos frères et soeurs pleurent les leurs (...)»</em></blockquote>
L’autorité provinciale émet quelques hypothèses qui justifieraient la recrudescence de l’insécurité au Nord-Kivu.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><i><span style="font-weight: 400;">«Cette recrudescence annonce peut être quelques choses. Il y a plusieurs hypothèses. Est-ce la fièvre électorale qui nous amène les uns et les autres à croire qu’il faut agiter les quartiers généraux ? D’autres croient qu’il faut déplacer les populations de telles zones vers telles autres ? Les autres pensent que la démocratie est au service de crise (...)»</span></i><span style="font-weight: 400;">, a dit Julien Paluku.</span></blockquote>
Le gouverneur Paluku estime que la multiplicité des groupes armés est consécutive aux diverses rébellions qu’a connu cette partie du pays.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><i><span style="font-weight: 400;">«Il n’y a pas des conflits interethniques au Nord-Kivu.</span></i> <i><span style="font-weight: 400;">On a jamais assisté à des réunions des communautés où ils adoptent par référendum des actions communes pour aller s'attaquer à d’autres communauté», </span></i><span style="font-weight: 400;">a-t-il conclu.</span></blockquote>
Patrick Maki