Prisonniers et exilés politiques : ACAJ déplore le retard dans la mise en oeuvre de la mesure de décrispation

Dans une note adressée le mardi 27 décembre 2016 au ministre de la justice, l’ONG Association congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a rappelé au gouvernement congolais la nécessité d’abandonner les charges judiciaires contre les sept personnalités emblématiques dont les noms ont été transmis à la présidence de la CENCO depuis le 17 décembre 2016 dans le cadre de la décrispation politique.

L’ACAJ s’est dit profondément préoccupée par le retard constaté dans la mise en œuvre de cette mesure de décrispation qui consiste  à gracier Eugène Diomi ndongala, Jean-Claude Muyambo, Moïse Moni Della et à faciliter le retour de Moïse Katumbi, Mbusa Niamwisi, Floribert Anzuluni ainsi que Roger Lumbala.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« Aussi, nous n’avons pas toujours reçu de programme de travail de la commission des Hauts magistrats que vous avez créée afin de nous permettre d’y apporter notre contribution par rapport aux mesures de décrispation du climat politique comme vous l’avez souhaité », a rappelé au gouvernement l’ONG dans sa lettre.</blockquote>
A deux jours de la signature de l’accord (prévue ce vendredi 30 décembre 2016) L’ACAJ espère toujours que les solutions « juridiques et pratiques » pour les sept cas emblématiques seront prises.