Union Socialiste Congolaise : « le pouvoir actuel manque de légitimité »

L’Union Socialiste Congolaise a fixé l’opinion sur sa position face à la crise actuelle. Dans une déclaration faite ce samedi 24 décembre devant la presse, l’USC s’est dit préoccupée par la période de tension politique que traverse le pays actuellement. Une crise « <em>plus importante, troublante marquée par le manque de légitimité du pouvoir actuel, le non-respect de la constitution et des valeurs républicaines </em>».
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« <em>Les violations massives des droits de l’homme et libertés publiques, le non-respect des principes d’un Etat de droit, le manque de volonté politique quant au respect du principe constitutionnel de l’alternance démocratique, des violations flagrantes et répétées de la constitution </em>», tel est le tableau sombre de la situation politique actuelle en RDC dressé par l’USC.</blockquote>
Le Parti de Francis Badibangi a également Réitéré ses  félicitations à la CENCO  qui, « <em>dans sa lourde tâche apostolique et prophétique de recherche de la paix et de la construction des valeurs pacifistes, ne cesse de se battre pour un dénouement heureux des travaux du deuxième dialogue </em>». Le deuxième dialogue, le vrai selon l’USC.

Ce parti d’opposition propose par ailleurs des remèdes pour les maux qui rongent le pays actuellement selon lui. Et parmi ces remèdes, l’USC recommande la signature d’un accord entre les parties prenantes à ces assises avant la fin du mois de décembre 2016. Elle souligne que cet accord devrait respecter « <em>stricto sensu </em>» le principe constitutionnel de l’alternance politique et garantir l’organisation des élections « <em>démocratiques, libres et transparentes dans un délai raisonnable </em>».

L’USC exige également  la libération sans conditions des prisonniers politiques et d’opinion. Mais aussi La cessation des poursuites et des tracasseries judiciaires « non fondées » contre des opposants.

La garantie du principe de la liberté d’expression et de manifestation publique est aussi indispensable en cette période selon ce parti, cela éviterait « <em>la mono idéologisation </em>» de l’espace politique.

Enfin, Francis Badibanga et ses camarades exhortent les parties prenantes au dialogue à « <em>se transcender </em>» pour trouver un compromis politique « <em>définitif </em>» qui assurera la sortie de crise.

En attendant, ces parties prenantes observent une pause jusqu’au 30 décembre 2016, officiellement pour la fête de Noël.

Caleb Kazadi

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