Le Rassemblement exige la primature - Document

<span style="font-weight: 400;">Dans son document de travail aux discussions directes avec les signataires de l’accord du 18 octobre, sous les bons offices de la CENCO, le Rassemblement exige la primature pendant la période de transition. Le Premier Ministre devrait donc être désigné par ce regroupement politique et, le cas échéant, déchu à son initiative.</span>

<span style="font-weight: 400;">L’examen de ce document de six pages renseigne que le Rassemblement n’évoque pas le départ de Président Kabila du pouvoir après le 19 décembre. Il recommande la gestion consensuelle de la période de transition. Soit le leadership national doit être représentatif des parties présentes aux négociations en cours. </span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">« Le Président actuel en fonction et dont le second et dernier mandat expire le 19 décembre 2016 ne tentera pas d’en briguer un troisième. La durée de la période intérimaire ne peut dépasser 12 mois à dater du 20 décembre 2016.Pendant la période intérimaire, le leadership national doit être représentatif des deux familles politiques parties aux présentes négociations et s’exercer dans l’intérêt du peuple »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> dit le document.</span></blockquote>
<p style="padding-left: 60px;"><span style="font-weight: 400;">Aussi, le Rassemblement propose la recomposition totale de la CENI, du CSAC et de la Cour Constitutionnelle.</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">Au sujet du financement des élections, la coalition derrière Tshisekedi et Katumbi sollicite l’implication de la communauté internationale, notamment par le biais de la MONUSCO et du PNUD. Elle recommande également l’audit de la gestion financière de la CENI.</span></p>
<span style="font-weight: 400;">Des mesures de décrispation, le Rassemblement exige la libération de tous les prisonniers politique, et la cessation des poursuites judiciaires contre certains acteurs politiques, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, indique le document.</span>

<span style="font-weight: 400;">Stanys Bujakera</span>