Le Mouvement pour la Libération du Congo (MLC) accuse le Rassemblement de perturber les discussions directes “modérées” par la CENCO dans le cadre de sa mission de bons offices. Ces assises qui mettent face à face les signataires de l’Accord du 18 octobre et le Rassemblement ont été marquées vendredi 9 décembre par le retrait du MLC et ses alliés.
<span style="font-weight: 400;">Le groupement politique réunissant l’UDPS, le G7 et leurs autres alliés aurait dépossédé le MLC de deux sièges initialement réservés au parti de Jean-Pierre Bemba et ses alliés.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Et cela c’est au détriment de l’autre faction, composée du MLC et de ses alliés, laquelle ne disposant, dans un tel cas de figure que de deux délégués, qui a préféré quitté la table des négociations (...) Il est particulièrement regrettable que des problèmes que certains de nos compatriotes qualifient d’ego, viennent perturber cette messe dite de la dernière chance, sensée pourtant renforcer la concorde nationale en vue d’aboutir à un accord sur un calendrier électoral crédible et la fin du mandat de l'actuel chef de l'Etat »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a déclaré Jean-Jacques Mbungani, Secrétaire National chargé des affaires extérieures au sein du MLC.</span>
<span style="font-weight: 400;">Le MLC, a dit Jean-Jacques Mbungani, appelle à l’unité et à la cohésion dans l’Opposition qui, selon lui, s’avèrent plus qu’indispensables en cette période. Cela permettra à tous d’atteindre l’objectif. </span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><strong>La déclaration faite par Jean-Jacques Mbungani, Secrétaire National chargé des affaires extérieures au sein du MLC</strong>.
<span style="font-weight: 400;">Le MLC, a dit Jean-Jacques Mbungani, appelle à l’unité et à la cohésion dans l’Opposition qui, selon lui, s’avèrent plus qu’indispensables en cette période. Cela permettra à tous d’atteindre l’objectif.</span>
Le dialogue politique initié par la CENCO sous la houlette de la communauté internationale a été le vendredi 9 décembre le théâtre de fortes divergences de forme et de fond entre les deux principales factions de « l’opposition radicale »
Pour rappel, dans le cadre des prénégociations audit dialogue, une répartition paritaire des sièges entre d’une part les signataires de l’accord du 15 octobre 2016 ( ou accord U.A) et l’Opposition radicale d’autre part, a été établie conventionnellement avec la CENCO de la manière suivante :
<ol>
<li>Signataires de l’accord U.A. : 15 sièges dont</li>
</ol>
- Majorité présidentielle : 6
- Opposition ayant signé l’accord :6
- Société civile ayant signé l’accord :3
<ol start="2">
<li>Opposition radicale : 15 sièges dont</li>
</ol>
- Plateforme Rassemblement : 10
- Front pour le Respect de la Constitution : 5
Lors de l’ouverture des travaux, ce vendredi 9 décembre 2016, la plate-forme Rassemblement, qui regroupe l’UDPS, le G7, l’AR et alliés, a, dans le cadre du quota octroyé à l’Opposition radicale revendiquait l’attribution de 13 sièges en lieu et place des 10 initialement négociés et ce au détriment de l’autre faction, composée du MLC et de ses alliés, laquelle ne disposant, dans un tel cas de figure que de deux délégués, a préféré quitté la table des négociations.
Il est particulièrement regrettable que des problèmes que certains de nos compatriotes qualifient d’ego, viennent perturber cette messe dite de la dernière chance censée pourtant renforcer la concorde nationale en vue d’aboutir à un accord sur un calendrier électoral crédible et la fin du mandat de l'actuel chef de l'état. .
Il ne s’agit en aucune façon de juger les uns et les autres, mais l’unité et la cohésion de l’Opposition s’avèrent, à l’heure actuelle plus qu’indispensable, pour permettre d’atteindre cet objectif, qui, au-delà des clivages et spécificités des différentes composantes, leur reste, en tout état de cause, commun.
L’enjeu est fondamental, si l’on entend relever le Congo du chaos (ou K.O.) dans lequel l’ont placé l’irresponsabilité de ses dirigeants.
Il est donc nécessaire, pour la crédibilité et la force de l’Opposition dite radicale, de concentrer aujourd’hui son énergie sur les points de convergences et mettre de côté les désaccords, qui le cas échéant pourront faire l’objet de discussions, lorsque le peuple devra déterminer librement et en connaissance de cause, à quelles formations ou personnes elle entend confier les rênes de sa destinée.
Espérons que la sérénité et la sagesse gagneront les esprits ce week-end afin que mardi prochain, les séances de travail se déroulent sainement pour le bien des congolais.
Fait à Namur; Dr Mbungani Jean-Jacques/ Consul Général Honoraire/ Secrétaire National MLC Extérieur</blockquote>
Will Cleas Nlemvo