Jean-Claude Katende, Coordonnateur de l’Association Africaine des droits de l’homme (ASADHO) a interpellé ce vendredi 10 décembre 2016 la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) sur le sort à réserver au Chef de l’Etat le 19 décembre.
<span style="font-weight: 400;">Selon l’activiste, les discussions entre la Majorité Présidentielle et le Rassemblement devraient aboutir au départ de Joseph Kabila comme le prévoit la Constitution. </span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><i><span style="font-weight: 400;">« Nous attirons l’attention de la CENCO sur le fait qu’elle doit veiller que les négociations directes prennent en compte les aspirations du peuple congolais. Nous voulons que les participants voient l’i</span></i><i><span style="font-weight: 400;">ntérêt des congolais d’abord. Les intérêts individuels et ceux de leurs partis politiques ou groupes sociaux doivent venir dernière position. Les aspirations des congolais sont, l’organisation de l’élection présidentielle dans le délai le plus court possible. Le délai prévu dans l’accord politique du 18 octobre 2016 est très long, le départ du Président Kabila à la fin de son mandat le 19 décembre 2016. La transition devra se faire sans le Président Kabila, Tous ceux qui seront impliqués dans la gestion de la transition ne devraient pas briguer aucun mandat électif </span></i><i><span style="font-weight: 400;">», </span></i><span style="font-weight: 400;">a-t-il dit.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">J</span><span style="font-weight: 400;">ean-Claude Katende appelle par ailleurs les congolais à la vigilance au cas où ces aspirations ne seraient pas prises en compte par les deux camps en discussion. Il a également invité Les évêques à ne pas se décrédibiliser dans leur rôle de bons offices. </span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>« Si ces aspirations ne sont pas prises en compte par les participants aux négociations directes, la voie sera ouverte à l’application sans faille de l’article 64 de la Constitution. Toutes les questions relatives au partage de responsabilités politiques, administratives et autres n’intéressent pas directement le peuple congolais. La crédibilité de la CENCO sera entamée si les aspirations des congolais ne sont pas prises en compte dans les négociations qu’elle conduit ».</em></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">L’ASADHO figure parmi les organisations de défense des droits de l’hommes qui ne jurent que par le départ de Joseph Kabila au soir du 19 décembre 2016.</span>
Franck Ngonga