A dix jours du 19 décembre 2016, 87 organisations des droits de l’homme, dont 72 congolaises, appellent les Etats-Unis et l’Union européenne à étendre des sanctions contre les responsables congolais impliqués dans les violations des droits de l’homme.
<span style="font-weight: 400;">Selon ces organisations au rang desquelles on cite la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), Global Witness Human Rights Watch, Reporters sans Frontières, Association africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), Association congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), Ligue des électeurs ; ces sanctions ciblées avant le 19 décembre pourraient sortir la RDC de la crise.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>« L’imposition des sanctions ciblées contre de hauts responsables, en particulier avant le 19 décembre, pourrait aider à éloigner la RD Congo du bord du précipice et éviter une plus grande répression violente »</em>, a déclaré Me Georges Kapiamba, président de l’Association congolaise pour l’Accès à la Justice.</blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Pour sa part, Ida Sawyer, chercheuse à Human Rights Watch, a estimé que les sanctions devraient même concerner le Chef de l’Etat.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>“Le Président Kabila et les fonctionnaires congolais doivent recevoir un message fort leur signalant que la violation des droits des Congolais coûte cher aux personnes responsables. Il est crucial pour la stabilité, l’État de droit et le respect des droits humains fondamentaux en RD Congo et dans l’ensemble de la région d’agir maintenant pour empêcher que la situation en RD Congo ne devienne incontrôlable</em>”, a-t-elle déclaré.</blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Le 19 décembre 2016 sonne la fin du deuxième et dernier mandat constitutionnel de Joseph Kabila. D’une part, certains mouvements citoyens à l’instar de la Lucha et Filimbi ne jurent que par le départ de Kabila. De l’autre côté les signataires de l’accord du 18 octobre et le Rassemblement ainsi que ses alliés sont depuis ce 8 décembre en discussions directes pour trouver une solution à la crise.</span>
Franck Ngonga