Le Rassemblement pointé aussi du doigt par la CNDH dans les violence des 19  et 20 septembre

La Commission nationale des droits de l’homme a présenté, au cours d’un point de presse ce 7 décembre à Kinshasa, le  rapport de son enquête sur  les événements du 19 et 20 septembre. Elle dresse un bilan de 46 morts et 42 personnes blessées.

<span style="font-weight: 400;">Selon la CNDH, la responsabilité de ces actes de violences incombe non seulement aux forces de l’ordre, mais aussi aux manifestants et aux  initiateurs de la manifestation.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>« Le présent rapport d’enquête sur la situation des droits de l’homme, consécutive aux manifestations des 19 et 20 septembre dans la ville de Kinshasa fait état de 46 cas de décès de citoyens congolais, 42 personnes arrêtées … des pillages, saccage, destruction et incendie de plusieurs bureaux de partis politique de la Majorité et de l’Opposition. (…) Pour la responsabilité de toutes ces violations et atteintes aux droits de l’homme, le présent rapport désigne comme auteurs présumés : les forces de l’ordre, notamment certains éléments non autrement identifiés de la Police Nationale Congolaise, les manifestants et les initiateurs et organisateurs de la manifestation des 19 et 20 septembre 2016. »</em></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Dans ce  rapport d’une vingtaine de pages, la CNDH a également fait des recommandations au Gouvernement, au Parlement, à la justice et à la Police pour éviter ces actes de violence lors des prochaines manifestations.    </span>