Lancement ce jeudi 8 décembre des discussions directes MP-Rassemblement au siège de la CENCO

Les discussions directes pour tenter d'aplanir les divergences entre les signataires de l'accord de l'Union africaine et le Rassemblement élargi au MLC sous la médiation de la CENCO devraient débuter demain jeudi 8 décembre au centre interdiocésain de Kinshasa, siège de cette institution.

<span style="font-weight: 400;">Au total 30 délégués prendront part à ces assises, répartis équitablement entre les deux composantes, soit de 15 délégués pour les signataires de l'accord du 18 octobre dont la MP, l'Opposition pro-dialogue et une frange de la Société civile, et 15 autres répartis entre le Rassemblement, le MLC et la frange de la Société civile non-signataire de l'accord. </span><span style="font-weight: 400;">
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<span style="font-weight: 400;">Au menu des discussions, les points de divergences relevés par la CENCO au cours de leur mission de bons offices et rendus publics au cours d'une communication la semaine dernière. Parmi ces divergences figurent notamment la question du fonctionnement des Institutions pendant la transition, la forme de compromis politique à trouver, les mesures de décrispation politiques, le mécanisme de suivie de l’accord.</span><span style="font-weight: 400;">
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<span style="font-weight: 400;">Au niveau des états majors de différentes parties, les choses s'accélèrent car les listes de participants doivent être déposées aujourd'hui auprès de évêques de la CENCO.  Fidèle Babala (MLC) a déclaré que la répartition au niveau de leur composante devait se décider aujourd'hui avec le Rassemblement. Du côté de la Majorité présidentielle et des autres signataires de l'accord du 18 octobre, une source bien informée a affirmé que la liste était en cours de composition. Les travaux dureront 3 jours, sauf changement de dernière minute. </span><span style="font-weight: 400;">
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<span style="font-weight: 400;">La CENCO avait plaidé pour des négociations directes afin d'aplanir ces divergences. Elle a obtenu gain de cause auprès du chef de l'Etat qui lui a renouvelé son soutien, après celui dont il a fait l'objet de la part du Rassemblement, et de la Communauté internationale dont le Conseil de Sécurité des Nations unies.</span>

<span style="font-weight: 400;">Jacques Kini</span>