Jean-Claude Katende, président de l'Association africaine des droits de l'homme (ASADHO) a violement réagi ce mardi 6 décembre 2016 à la lettre du ministre de l’intérieur et sécurité, Evariste Boshab, adressée aux gouverneurs des provinces dans laquelle il leur a signifié que tout mouvement citoyen sans personnalité juridique n’avait pas le droit d’exister au pays.
Selon le coordonnateur de l’Association africaine pour des droits de l’homme, la lettre d’Evariste Boshab viole les droits d’association et de réunion. Au téléphone d’ACTUALITE.CD, Jean-Claude Katende dit ignorer cette lettre et promet tout son soutien à Filimbi et Lucha
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>« En ce qui nous concerne nous pensons que la lettre du ministre de l’intérieur viole les droits d’association et de réunion reconnus en RDC. Aujourd’hui Filimbi et Lucha n’ont pas de document officiel parce qu’ils sont mis dans cette situation par le gouvernement. Il ne faut pas qu’on oublie que le Président de la République a reçu les militants de la Lucha en leur disant notamment qu’il n’a jamais dit qu’ils étaient un mouvement anarchique. Si donc le Président traite avec ce mouvement, ça veut dire qu’en d’autre terme il le reconnait indirectement. Monsieur Boshab n’a pas le droit d’interdire de telles organisations. L’ASHADO continuera à collaborer avec la Lucha et Filimbi et leur apportera le soutien dont ils ont besoin dans leurs démarches démocratiques. Nous ignorons totalement cette lettre de monsieur Boshab et nous demandons à tous les congolais qui se reconnaissent à toutes les actions de Lucha et Filimbi de continuer à soutenir ces organisations</em> », a-t-il dit.</blockquote>
Evariste Boshab, avait reproché vendredi 02 décembre dernier aux gouverneur leur attitude qu’il juge laxiste face à l’existence et à l’implantation des mouvements de la jeunesse FILIMBI et LUCHA dans leurs provinces respectives. Selon lui, toute ONG sans personnalité juridique ne peut pas exister au pays.
Franck Ngonga