Tueries à Luhanga: Le gouvernement provincial du Nord-Kivu saisit l’auditorat militaire 

<span style="font-weight: 400;">L’insuffisance des agents de l’ordre ne facilite pas la dissuasion des groupes armés,</span> <span style="font-weight: 400;">a conclu ce lundi 28 novembre 2016</span> <span style="font-weight: 400;">le conseil extraordinaire du gouvernement provincial du Nord-Kivu, qui estime que « les instigateurs des conflits intercommunautaires dans plusieurs villages au Nord-Kivu recherchent l'allégeance » des communautés ethniques pour semer des troubles au sein des populations. </span>

<span style="font-weight: 400;">Les services de sécurité ont été conviés à cette réunion après la tuerie le week-end dernier d’une trentaine des personnes par les miliciens Mai-Mai Mazembe à Luhanga dans le sud du territoire de Lubero. </span>

<span style="font-weight: 400;">Le gouvernement provincial dit avoir arrêté un certain nombre des mesures pour faire face aux conflits communautaires dans la région entre autres:</span>
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<li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">Dépêcher à Luhanga une équipe mixte gouvernement provincial, assemblée provinciale et notables des communautés pour procéder à l’inhumation en toute dignité et compatir avec les familles des victimes </span></li>
<li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">Déployer les éléments de la police militaire pour la sécurisation de ce village (Luhanga) </span></li>
<li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">Déclencher des opérations de ratissage contre tous les groupes armés dans la zone </span></li>
<li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">Déployer une équipe de l’auditorat militaire pour enquêter sur les meurtres et arrêter les auteurs ainsi que leurs complices </span></li>
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<span style="font-weight: 400;">A titre de rappel, depuis le début de cette année, des cas des tueries à caractère communautaire ont touché plusieurs villages dont Miriki (Lubero) et Kibirizi (Rutshuru). Le gouvernement provincial avait pour les cas précités saisit l’auditorat pour des enquêtes, leur issue n’est toujours pas dévoilée.</span>

<span style="font-weight: 400;">Patrick Maki </span>