Amnesty international accuse les autorités congolaises d'organiser une "répression systématique"

Dans un rapport intitulé « Répression de la liberté d'expression sur fond de retard des élections en République démocratique du Congo », Amnesty International dit s'inquiéter d'une « répression systématique » des personnes qui s'opposent au maintien au pouvoir de Joseph Kabila au-delà de son mandat.

<em>« L’État a réprimé plus durement les mouvements de contestation contre les efforts déployés par le président Kabila pour se maintenir au pouvoir au-delà des deux mandats autorisés par la Constitution. Les violations des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique se sont accrues. Des défenseurs des droits humains, de jeunes militants et des responsables politiques ont été menacés, harcelés, arrêtés arbitrairement et, parfois, condamnés pour l’exercice pacifique de leurs droits. Dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), la situation en matière de sécurité restait instable, de nombreux groupes armés se rendant coupables de graves atteintes aux droits humains et de violations du droit international humanitaire,»</em> dit l'organisation de protection des droits de l'homme qui ajoute que <em>« l’armée congolaise et la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) n'ont pas su protéger la population ».</em>

<a href="https://www.amnesty.org/fr/countries/africa/democratic-republic-of-the-… rapport à découvrir ici.</a>

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