L’AC Rangers ne sera pas en finale de la 59e Coupe du Congo. Le FC MK Étanchéité lui a barré la route petitement (1-0) le jeudi 10 juillet 2025 au stade des Martyrs.
Le goût de cette pilule est amère à avaler pour les académiciens qui ne s’attendaient pas à une telle sanction surtout face un club promu en Ligue 1 8 ans après l’avoir quitté. Le club de Lambert Osango fort de son parcours quasi-orneux en Ligue 1 cette saison (troisième lors de la phase classique dans le groupe B, tout récemment dixième classé aux playoffs avec 15 points), se voyait déjà sur un nuage pour avoir par dessus tout : réussi le gros coup de mettre le FC les Aigles du Congo (le premier surprise du championnat d’élite cette saison), hors état de nuire, très tôt à l’étape tour préliminaire interligues provinciales. Son éviction au dernier carré déplaît autant qu’elle ne devait enchanter, mais, il y a lieu de balancer parce-que « c’est une Coupe et dans des coupes, il y a des situations comme ça. Une équipe de la troisième division peut éliminer une équipe de la première division », se soulage Bosekia Walembe, est-il que les mastodontes du football kinois VCLUB et DCMP : ont été éliminés très matinaux respectivement par l’OC les Élites (Ligue 2) et ce même FC MK, qui se veut bourreau désormais des pensionnaires de la Ligue 1.
Eu afférent, cette élimination académicienne doublée de la qualification des Mokeys n’est que justice rendue au regard aussi de l’efficacité et de l’inefficacité mis en exergue de chaque côté sur ce match. « On a essayé de pousser pour revenir à la marque mais ça n’a pas marché », s’en veut-il. Et pourquoi ? Puisque « c’était la demi-finale, ce sont des matchs qui se gagnent. Félicitation à l’équipe adverse », reconnaît le surnommé ingénieur. Le fils digne fils maison à la fois adjoint de Chico Mukeba et entraîneur de l’AC Réal de Kinshasa en parallèle avoue que cela ne tienne « c’est vrai que la défaite a été toujours un enfant orphelin. Nous avons perdu et avons accepté ». Même si « nous avons tout fait de notre manière, mais, il y a de jours sans ».
Jenovic Lumbuenadio