Reçu ce vendredi 4 mars après le rendez-vous manqué d'hier jeudi, l'ancien premier ministre congolais Adolphe Muzito( 2008-2012) a échangé avec le conseiller spécial du président de la République en matière de sécurité, répondant ainsi à l'appel sur les consultations initiées par le président de la RDC pour donner une réponse à la guerre dans l'est du pays.
Comme ses prédécesseurs, cet opposant a invité ses pairs de l'opposition et société civile de se liguer derrière le chef de l'État pour bouter l'ennemi dehors.
«Lorsqu'un serpent entre dans la maison, peu importe les querelles, il importe de taire les divergences pour tuer ce serpent après vous pouvez reprendre. Le président de la République a invité tous les Congolais, l'opposition, la majorité et la société civile, les anciens premiers ministres et les anciens chefs de corps qui ont expertise et la compétence, de manière à ce que nous puissions foutre l'ennemi dehors et puis continuer à gérer notre pays qui est en train d'atteindre un niveau de plus en plus élevé», a-t-il déclaré.
Comme lors du lancement de sa campagne électorale en novembre dernier, l'ancien candidat président de la République a formulé des éloges à Félix Tshisekedi qui, selon lui, a triplé le budget de l'État et construit des routes.
« Comme je vous ai dit, il a triplé le budget de l'État, il a commencé la construction de la ville de Kinshasa, l'aérogare, il est en train de faire des routes pour atteindre l'intégration nationale, et nous devons soutenir ces efforts-là que la guerre est venue estomper », a-t-il ajouté.
Depuis l'entame de ces consultations, Adolphe Muzito est la première figure de proue de l'opposition à répondre à cet appel, après le passage de Moïse Monidella et d'un groupuscule des jeunes se réclamant du front commun pour le Congo, plateforme de l'ancien président de la République, Joseph Kabila.
Plusieurs caciques du sénateur à vie n'ont pas digéré ce qu'ils ont qualifié de l'usurpationde dont a fait Jeannot Lompepe, brandissant un communiqué du FCC d'août 2024, à travers lequel ce dernier n'était pas reconnu comme membre de la famille politique de Joseph Kabila.
Samyr LUKOMBO