Rapportant les faits historiques au cours d'un entretien accordé au journaliste belge, Colette Braeckman pour le compte du journal LE SOIR; Corneille Nangaa ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, processus électoral de 2018, devenu aujourd'hui chef rebelle du mouvement politico-militaire AFC/M23, aurait affirmé le 12 février 2025 les propos suivant : << Félix Tshisekedi, n'avait pas remporté les élections présidentielles de 2018 >>, plutôt son rival Martin Fayulu qui était sorti gagnant conclu t-il.
Cette affirmation, ouvre une brèche à un certain nombre de questions:
À quel prix Félix Tshisekedi serait devenu président de la RDC en 2018?
Connaissant la conception traditionnelle africaine du pouvoir politique, il nous paraît hallucinant d'évoquer la gratuité. Félix Tshisekedi ne s'est-il pas compromis ? N'est-il pas devenu magistrat suprême de la nation congolaise par la négociation ?
Pourtant les évidences politiques renseignent qu'il n'y a pas de négociation sans concession, pas de concession sans compromis, pas de compromis sans accord mutuel.
De son côté, Félix Tshisekedi en tant que premier citoyen congolais mieux informer, aurait affirmé et confirmé plus d'une fois que Joseph Kabila est le parrain de l'Alliance du Fleuve Congo, AFC en sigle.
La déclinaison d'une telle pensée, n'est-elle pas une démonstration de force du côté de l'ancien président à l'égard de son successeur qui semble avoir brisé les règles interpersonnelles établies avant la passation pacifique du pouvoir en 2019?
N'est-ce pas par vengeance du non respect d'un présumé accord que Joseph Kabila serait peut-être devenu parrain de l'Alliance du Fleuve Congo, mouvement rebelle politico-militaire ?
L'ancien et l'actuel président, ne sont-il pas dans les indifférences égoïstes plongeant ainsi le pays dans le chao? Car il en va de soi que l'homme aigri n'a ni coeur, ni raison.
Au niveau interne, le torchon brûle entre les deux hommes, et c'est le peuple congolais en général qui en paie le prix.
Le prix de la cupidité et de l'égo de ces derniers.
Entre les deux hommes, tous au service du système impérialiste occidental, il y a un anguille sous roche. Nous leur prions de bien tenir compte de l'intérêt supérieur de la nation tout en préservant l'avenir glorieuse de la nation, car la vie de millions de Congolais n'équivalent à celle de deux individus.
Dans ce contexte,Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, constituent un problème pour la patrie. Le peuple est mis à l'épreuve et est appelé à sauver sa propre peau.
Osée YANDI
Journaliste en politique extérieure.