Libération de Jean-Jacques Wondo: "cette victoire prouve que la solidarité internationale fonctionne mais d’autres injustices persistent" (député européen)

Ancien Premier ministre belge et actuellement député européen pour la Belgique, Elio Di Rupo a salué la libération de Jean-Jacques Wondo, expert Belgo-Congolais condamné précédemment à mort dans l'affaire relative à la tentative de Coup d'État et l'attaque de la résidence de l'actuel président de l'Assemblée nationale.

Pour ce parlementaire européen, la libération de Jean-Jacques Wondo est une victoire et prouve que la solidarité internationale fonctionne et promet de poursuivre la lutte pour la défense des droits humains.

"Je suis heureux : notre concitoyen Jean-Jacques Wondo est libre ! Il avait été condamné à mort en RDC sans preuves crédibles, une injustice dénoncée par de nombreuses ONG et observateurs. Au Parlement européen, comme d’autres collègues, j’ai interpellé et adressé une lettre personnelle au président Tshisekedi. Nous avons été nombreux à nous mobiliser. Aujourd’hui, Wondo est enfin libre ! Cette victoire prouve que la solidarité internationale fonctionne. Mais d’autres injustices persistent : continuons à défendre les droits humains partout où ils sont menacés ! ", a-t-il écrit sur son compte X ce mardi 4 février 2025.

Après avoir pris en délibéré l’affaire liée à la tentative de coup d’État du 19 mai 2024 et à l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe, la Cour militaire de Kinshasa/Gombe avait rendu son verdict lundi 27 janvier 2025. Déjà condamné à la peine de mort au premier jugement, la peine de l’expert militaire belgo-congolais Jean-Jacques Wondo a été reconduite au second degré.

La reconduction de la peine de mort contre Jean-Jacques Wondo était vue d'un mauvais oeil par le gouvernement belge qui estimait qu'il n'y avait pas des charges prouvées pour la condamnation de leur concitoyen. La Belgique avait même annoncé qu'elle va rappeler temporairement son ambassadeur en RDC et convoquer celui de la RDC en Belgique pour des consultations.

Jean-Jacques Wondo a été condamné à la peine de mort aux côtés de trois Américains et d'autres accusés. Sa famille, notamment son épouse Nathalie Kayembe, a exprimé à plusieurs reprises son inquiétude pour sa santé et appelé à sa libération immédiate.

Clément MUAMBA