La Ceni affirme avoir détecté deux fraudeurs à la formation des chefs des centres de vote, des techniciens à l'informatique des centres de vote et des présidents formateurs qui se déroule à Masi-Manimba (Kwilu). Il s'agit d'une femme et d’un jeune qui ont voulu participer, sans qualité, à cette formation et pour des objectifs inconnus.
Ces personnes ont été repérées lors du contrôle physique des participants lundi, après le lancement de la formation intervenu le dimanche dernier. Le rapporteur adjoint de la Ceni qui les a détectés, a signalé que plusieurs autres ont été renvoyés à domicile dans les mêmes circonstances. Paul Muhindo rapporte que ces personnes seront civiquement éduquées puis relâchées. Ce cadre de la Ceni annonce, cependant, des poursuites judiciaires contre toute autre personne qui s'évertuerait dans cette pratique.
"Il s'est observé qu'il y a eu des infiltrés, des gens qui ne devraient pas participer à cette formation. Ils sont là, et d'autres, nous les avons retournés chez eux. Des gens qui viennent avec des objectifs obscurs pour chercher à obstruer le processus électoral. Comme nous voulons que tout se passe selon les règles, nous passons au peigne fin chaque étape que nous franchissons. Nous sommes au stade de stabilisation des participants, tous ceux qui ne sont pas concernés, doivent savoir qu'ils n'ont qu'un seul choix, de ne pas s'approcher de nos centres de formation. Les autres que nous allons, encore, attraper seront mis à la disposition de la police", a déclaré Paul Muhindo, rapporteur adjoint de la Ceni.
Paul Muhindo a lancé dimanche à Masi-Manimba, la formation des chefs de centres de vote, techniciens à l'informatique des centres de vote et des présidents formateurs, une session de 7 jours, en prélude des élections du 15 décembre prochain. Au total 832 participants seront formés dont 244 chefs de centres de vote, 268 techniciens à l'informatique de centres de vote et 244 présidents formateurs. Ils apprennent des notions sur le fonctionnement des centres et bureaux de vote, des dispositifs électroniques de vote et la transmission des résultats.
Jonathan Mesa, à Masi-Manimba