Un homme armé a tiré à bout portant sur un chef de bloc dans le site des déplacés de Lushagala, au quartier Mugunga, à l’ouest de la ville de. Le drame a eu lieu dimanche, à la suite d’une courte dispute qui a dégénéré, selon des sources locales. La victime a succombé à l'hôpital CBCA Ndosho où elle a été dépêchée aux soins.
« Cet endroit est surmilitarisé, nous ne savons plus distinguer qui sont wazalendo et qui sont militaires FARDC. Parfois, ils se disputent même pour de petites choses et après, ce sont les civils qui sont victimes. Nous en avons marre avec ces wazalendos », a déploré le président du conseil communal de la jeunesse de la commune de Karisimbi.
Cette situation tragique a suscité l’indignation de la communauté, particulièrement des déplacés du camp de Lushagala.
Claude Rugo a exprimé sa préoccupation face à cette montée de la violence dans un environnement déjà vulnérable comme celui des déplacés. Les wazalendo sont devenus incontrôlables et il est difficile de les distinguer des militaires FARDC.
D’autres cas de meurtre par balles attribués aux miliciens wazalendo ont déjà été commis dans un récente passé dans les sites des déplacés à Goma et ses environs.
La situation dans les camps de déplacés du Nord-Kivu demeure extrêmement préoccupante. Les déplacés sont confrontés à l’insécurité en plus de la malnutrition et des conditions de vie précaires.
Josué Mutanava, à Goma