L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) organise un atelier de formation à Kinshasa, les 12 et 13 novembre 2024, sous le thème : Renforcement des capacités des agents statistiques (CAP) des sous-divisions du ministère de l’éducation sur les thèmes transversaux et sur les indicateurs de santé et de bien-être.
Cet atelier vise à fournir aux participants les informations nécessaires pour renforcer leurs compétences dans le traitement des données relatives au genre, aux droits humains, au handicap, ainsi qu’à la santé sexuelle et reproductive des jeunes.
« Cette activité marque une étape importante dans l'évolution de notre système éducatif. Elle aborde la nécessité d'intégrer les indicateurs de genre, de VIH, des droits humains et de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes dans les outils de collecte de données du système d'information et de gestion de l'éducation. Ceci constitue un défi majeur mais aussi une opportunité d'améliorer la qualité des politiques éducatives de la République démocratique du Congo », a déclaré Isaias Barreto da Rosa, représentant de l’UNESCO en RDC.
Pour sa part, le Directeur de la Direction de l'information et de gestion de l'éducation (DIGE), Hilaire Yogo, a salué l'initiative, estimant qu’elle répond aux besoins pressants de sa direction.
« Je me sens très heureux de participer à cet atelier, surtout qu'il s'inscrit dans la ligne droite de ma vision à la tête de la DIGE. Le renforcement des capacités du personnel était un besoin exprimé en priorité. L'intérêt de cette activité réside dans l'intégration, dans toutes nos collectes de données statistiques, des indicateurs liés à la santé et au bien-être des adolescents. Nous avons toujours utilisé des indicateurs traditionnels, mais il est essentiel d'élargir ces indicateurs pour évaluer des situations spécifiques, notamment en milieu jeune. Notre cible, ce sont les jeunes, et il y a de nombreuses problématiques à évaluer, notamment leur santé et leur bien-être », a-t-il expliqué.
Cette activité s'inscrit dans le cadre du programme Nos droits, nos vies, notre avenir (O3) de l'UNESCO, lancé en 2018. Ce programme vise à autonomiser les jeunes d'Afrique subsaharienne en matière de santé et de bien-être, notamment en mettant en œuvre une éducation complète à la sexualité (ECS) de qualité. Il s'agit d'aider les jeunes à prévenir le VIH, réduire les grossesses précoces et lutter contre la violence basée sur le genre.
Une cinquantaine d'agents des sous-divisions du secteur de l'éducation de la ville de Kinshasa, des experts du Système d'information pour la gestion de l'éducation (SIGE), ainsi que des partenaires techniques et financiers participent à cet atelier.
Grâce Guka