Les pluies diluviennes ont pris l’habitude de déshabiller Kinshasa ces dernières années. La capitale congolaise se retrouve sous les eaux au grand désarroi de ses habitants dans plusieurs coins. La pluie du samedi 19 octobre dernier a laissé poser la question de responsabilité entre la régie des voies fluviales, le gouverneur de la ville, le ministère de l’urbanisme aussi bien national que provincial, également, la population.
Depuis la reprise de la saison pluvieuse, la pluie n'est tombée que moins de 5 fois. Les avenues, du reste de renom à Kinshasa, sont déjà méconnaissables, puisque la chaussée laisse déjà place à l'eau. Les travaux n’ont pas été menés pendant la saison sèche. Les nids de poule se sont davantage approfondis, concentrant une importante quantité d'eau, qui donne du fil à retordre aux véhicules qui ne peuvent pas circuler aisément. Les piétons, eux, sont parfois obligés de faire le contour des avenues pour atteindre des endroits pourtant très proches.
Un enfant de deux ans, emporté par les flots dans une zone inondable de la rivière Kalamu, est la triste victime de ces intempéries. Si le bilan humain est lourd, les dégâts matériels sont également considérables. Pourtant, les efforts entrepris par les autorités provinciales ont permis de limiter l'ampleur de la catastrophe.
Le curage intensif des caniveaux, décidé par le gouverneur Daniel Bumba Lubaki, a joué un rôle crucial dans la prévention des inondations dans de nombreux quartiers. Face à ce constat, le gouverneur a réaffirmé sa détermination à poursuivre et à intensifier ces opérations de nettoyage.