Procès sur la tentative de coup d’Etat du 19 mai 2024 : le Tribunal entame ce lundi l'instruction au fond

Les prévenus dans l'affaire coup d'Etat manqué
Les prévenus dans l'affaire coup d'Etat manqué

Après le jugement avant dire droit rendu la semaine dernière, la cinquième audience du procès des 51 accusés des attaques du 19 mai contre la résidence de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, et le Palais de la Nation, où se trouvent les bureaux du président Félix Tshisekedi reprend ce lundi 1 juillet à la prison militaire de Ndolo. Il sera question pour le tribunal militaire/Kinshasa d'entamer officiellement l'instruction du fond de l'affaire, donc des faits en cause contre les prévenus.

Lors de la dernière audience, le tribunal a déclaré irrecevables les requêtes concernant la restitution des objets non saisis et la libération de la résidence ayant abrité Malanga et ses complices. En ce qui concerne le déclinatoire de compétence, bien que recevable en forme, il a été déclaré  non fondé.

Les moyens tirés du rejet des procès-verbaux (PV) dressés à la phase préjuridictionnelle ont été jugés recevables mais non fondés, à l'exception des PV d’audition de Jean-Jacques Wondo, dont les déclarations seront exploitées uniquement à titre de renseignements. En clair, concernant cet expert militaire belge, le tribunal militaire de garnison de la Gombe a relevé des lacunes dans les PV d'audition des renseignements militaires et a décidé d'exploiter ces déclarations uniquement à titre de renseignements.

Toutes les demandes de liberté provisoire introduites par les prévenus ont été rejetées, maintenant les accusés en détention durant la poursuite de l'instruction.

Rappelons-le, plusieurs infractions pèsent sur ces prévenus à savoir, le terrorisme, la détention illégale d'armes et de munitions de guerre, tentative d'assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.

Clément MUAMBA