Affaire du coup d’Etat manqué: le tribunal militaire refuse à JJ Wondo le transfert à l'hôpital faute de “preuve de maladie”

Jean-Jacques Wondo
Jean-Jacques Wondo

La cinquième audience dans l’affaire de l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe et du coup d’état manqué, s’est tenue ce lundi 1er juillet devant le tribunal militaire de garnison de la Gombe, siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo. Au cours de cette audience, l’un des prévenus,  Jean-Jacques Wondo, a déposé un autre mémoire unique à travers lequel il a formulé plusieurs autres demandes, notamment la nullité des pièces versées destinées à être utilisées à titre de renseignements, la restitution de son téléphone portable et de son ordinateur.

Dans son argumentaire, l’avocat du prévenu a insisté sur la nullité du procès-verbal d’audition de son client et a affirmé que cette pièce doit être déclarée nulle et non être utilisée à titre de renseignements. Ce même conseil a affirmé que le téléphone et l’ordinateur de son client sont toujours saisis par les services de sécurité, qui envoie des messages qui lui sont imputés alors que le dossier est déjà pendant devant le tribunal. Il a demandé alors la restitution de ces pièces. La troisième demande de l’avocat du prévenu a visé la désignation d’un médecin militaire pour consulter son client et ordonner son transfert pour des soins dans un centre spécialisé.

Répondant à ces incidents  soulevés par la partie Wondo, le tribunal a joint ces moyens au fond de l’affaire et a jugé que ceux-ci y sont liés.  Quant à la demande tendant de transfert du prévenu dans un centre spécialisé pour des soins, la juridiction militaire l’a rejetée motivant que le prévenu n’a pas apporté la preuve de sa maladie.