Les décès maternels constituent un problème sérieux au pays. Dans les différentes zones de santé de la province du Kwilu, depuis janvier, au moins 45 cas ont été signalés avec pour cause, notamment de faible capacité de prise en charge des complications obstétricales par les prestataires de soins. Raison d'un atelier de formation sur les soins obstétricaux et néonataux organisé par la division provinciale de la santé du Kwilu, à Bandundu.
Le superviseur au Programme national santé de la reproduction, chargé de la maternité à moindre risque qui a dressé ce tableau préoccupant précise que ces assises visent à renforcer les capacités des prestataires de soins afin d'éviter ces cas de décès.
En clair, il est question de "relever le niveau des prestataires et les évaluer, voir s'il faut les accompagner sur terrain", a confié Dubois Tampwo, superviseur au programme national Santé de la reproduction, chargé de la maternité à moindre risque.
"C'est arriver à réduire le nombre de ces décès. Ces différents décès constatés sont des cas évitables qu'on peut, avec un seul geste, sauver la femme. Peut-être que ces informations de geste ne sont pas à la portée des prestataires. Voilà pourquoi on vient les accompagner", a-t-il ajouté.
En 2023 déjà, au total 110 cas de décès maternels. Le superviseur au programme national Santé de la reproduction, chargé de la maternité à moindre risque précise que s'agissant des enfants, plus de 300 décès ont été recensés.
Jonathan Mesa à Kenge