Selon le communiqué du Réseau des femmes leaders pour l'accès à la parole (RFLAP) datant du 08 avril, la victime subit des menaces de la part de son mari parce qu'elle a quitté le toit conjugal à cause des violences physiques qu'elle endurait.
Cette femme mariée et mère de 3 enfants subit depuis près de 5 ans des violences conjugales de la part de son mari. Et ça fait près d'un an qu'elle s'est confiée à nous.
Elle a pris la décision de fuir ces actes en se réfugiant auprès de sa famille biologique, renchérit le communiqué.
"Cependant, elle se trouve confrontée à une pression de la part de sa mère pour retourner au domicile conjugal. Craignant pour sa vie et celle des enfants, elle vit désormais dans la clandestinité à Kinshasa loin des regards oppressants et des mains violentes de son mari."
Face à cette situation, le RFLAP réitère son soutien et son engagement à accompagner la victime, et annonce, à l'occasion, mener un plaidoyer auprès de la Ministre du genre, de la famille et des enfants ainsi que d'autres structures défendant les droits des femmes pour obtenir des mesures garantissant la sécurité et le bien-être de la victime et de ses enfants.
Le réseau appelle à cet effet la communauté internationale, les autorités locales et toutes les parties prenantes à prendre des mesures immédiates pour protéger les femmes, victimes des violences physiques et conjugales.
Le RFLAP a, depuis janvier 2024, enregistré plus de 10 cas de femmes victimes de violences conjugales et se dit déterminé à continuer sa lutte pour assurer un avenir sûr et égalitaire pour toutes.
Nancy Clémence TSHIMUENEKA