Forum national des femmes leaders : IPAS réitère son engagement à promouvoir la santé sexuelle et reproductive 

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Dans le cadre du forum des femmes leaders tenu à Kinshasa du 26 au 28 mars 2024, un espace a été aménagé dans la commune de Ndjili, au quartier 7, pour l'exposition des stands des structures œuvrant dans la promotion et l'amélioration de l'accès à la SSR.

À cet effet, Ipas a mis en place un cadre pour offrir des services de la santé sexuelle et reproductive, notamment la planification familiale, l'offre d'avortement sécurisé, les soins aux survivantes des violences sexuelles.

"Nous avons couvert la gamme des services de santé sexuelle et reproductive (SSR) pour permettre à la femme leader d'avoir l'information sur la SSR. » Plus cette femme est autonomisée du point de vue corporel, plus elle peut contribuer à son autonomisation financière parce qu'elle peut arriver à planifier, travailler, poursuivre une carrière professionnelle ou politique, décider de sa santé, de sa reproduction, de quand est-ce qu'elle voudrait avoir un enfant, comment mixer sa carrière et sa SSR pour pouvoir contribuer réellement au développement de sa société," a soutenu Dr. Mike MPOYI, directeur de programme chez IPAS et rapporteur de circonstance.

Ipas a reçu, durant cette période, plus de 20 cas d'insertion et réinsertion des implants, distribué plus de 300 préservatifs aux garçons et filles pour contribuer à l'amélioration de leur SSR, sans compter certains services liés aux soucis de la reproduction comme les examens pour les cancers des seins, de l'utérus ainsi que le coaching sur la planification familiale.

À propos du forum

Ces assises ont été organisées sous le lead de la 1ère dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi. Elles avaient pour thème « Les femmes s'engagent pour accélérer la réduction des décès maternels et néonatals évitables en RDC ».

L'objectif poursuivi était d'échanger, de partager les expériences, les idées en vue de l'élaboration des stratégies efficaces pour renforcer le système de santé du pays, promouvoir l'éducation et l'autonomisation des femmes, mettre fin à toute forme de discrimination et de violence basée sur le genre, mais aussi permettre à la République d'atteindre d'ici 2030 la réduction du taux de mortalité maternelle à moins de 140 pour 100.000 naissances vivantes.

"Ces objectifs ne représentent pas simplement des chiffres, ils reflètent des vies. Chaque décès maternel ou néonatal évitable est une tragédie qui pourrait être prévenue grâce à des interventions appropriées et à un engagement ferme envers la santé maternelle et infantile," a précisé la première dame.

Denise Nyakeru a également noté lors de son speech que dans certains milieux urbains et ruraux de la RDC, les femmes continuent à être confrontées à d'incroyables obstacles pour obtenir des soins. On peut citer: 
le faible pouvoir décisionnel de la femme, même en ce qui concerne sa santé 

Les difficultés de transport vers une structure sanitaire

l’inexistence de nombreuse zones de désserte médical. 

Ce qui justifies son engagement pour ce forum, en se joignant aux efforts du gouvernement afin d'opérationnaliser sur toute l’étendue du territoire national la gratuité des soins maternels et néonatals. 

Denise Nyakeru Tshisekedi a profité de l'occasion pour procéder au lancement de la campagne unificatrice pour la réalisation de l’égalité des sexes en Afrique sous le thème « Nous sommes tous égaux » initié par l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OPDAD).


Nancy Clémence Tshimueneka