La fondation Chris Ngal en collaboration avec la synergie des jeunes africains pour la consolidation de la paix a organisé du 11 au 12 mars une formation sur les droits des femmes et des filles.
Durant ces deux jours, les participants ont été outillés sur l´histoire des droits des femmes, les violences à l’égard des femmes, la résolution 1325 et 2250 du conseil de sécurité des Nations-Unies, les droits sociaux, culturels et économiques
Durant ces deux jours, les participants ont été outillés sur l'histoire des droits des femmes, les violences à l'égard des femmes, les résolutions 1325 et 2250 du Conseil de sécurité des Nations unies, les droits sociaux, culturels et économiques.
Fatou Keita Guindo, experte en genre et R1325 (Agenda Femme, paix et sécurité) des Nations unies, a lors de ces assises appelé à intérioriser et sensibiliser toutes les couches sociales sur l'applicabilité des textes légaux relatifs au respect des droits de la femme pour un monde égalitaire.
Selon elle, le leadership doit être appris aux filles dès l'enfance en leur inculquant des bonnes manières d'équité et d'égalité dans tous les domaines de la vie.
« On doit apprendre à la jeune fille qu'il n'y a aucun rôle qui peut lui être exclu, qu'elle a des capacités pour tout aborder. » "C'est de cette manière qu'on pourra changer les mentalités et réduire ainsi les inégalités sociales, économiques et politiques entre les hommes et les femmes," a-t-elle soutenu.
Comment mettre en œuvre la Résolution 1325 des Nations unies ?
Pour l'experte en genre, les femmes doivent s'impliquer dans tous les domaines de la vie, se créer de la place dans la société pour participer à son développement et proposer des solutions à toutes les questions qui touchent la population, surtout celle liée à la paix. L'initiative ici est d'amener les hommes et les femmes à participer au développement de la RDC de manière égalitaire, a-t-elle fait savoir.
Cette égalité des sexes, pour Fatou Keita Guindo, suppose que les intérêts, les besoins et les priorités des femmes et des filles sont pris en compte, en reconnaissant la diversité des groupes de femmes et d'hommes.
Elle devrait concerner et associer pleinement les hommes et les femmes, et être considérée comme une question de droits humains et une condition préalable pour un développement durable axé sur l'être humain.
« Il importe que toute action visant à maintenir et promouvoir la paix et la sécurité tienne compte des impératifs de l'égalité des sexes et offre aux femmes les chances d'une participation pleine et égale et qu'il est nécessaire d'accroître la participation des femmes aux décisions à tous les niveaux. »
Faisant partie des panelistes, Élysée Awazi, assistant au BCNUDH/Kinshasa, a souligné que l'atteinte d'un monde meilleur, équitable et égalitaire passe nécessairement par la déconstruction de tous les stéréotypes liés au genre dans la société.
Pour ce faire, on doit apprendre à la femme à travailler et forger sa personnalité pour se rendre utile dans chaque lutte, a-t-il soulevé.
La fondation Chris Ngal (FCN en sigle) est une fondation congolaise créée le 24 avril 2020 par Chris Muakuya Ngalamulume, étudiant en médecine à l'université de Kinshasa et défenseur des droits de la jeune fille en RDC. L'objectif principal de la fondation est l'amélioration des conditions sociales.
De la jeunesse congolaise en général et de la jeune fille en particulier.
Les axes d'intervention prioritaires de la structure sont : (i) la lutte contre les violences basées sur le genre ; (ii) l'autonomisation de la jeunesse congolaise ; (iii) la santé ; (iv) l'éducation ; et (v) les actions humanitaires.
Nancy Clémence Tshimueneka