Sur son compte X ce lundi 1er janvier 2024, les Etats-Unis, par le biais de son ambassade à Kinshasa affirment prendre notent de la réélection de Félix Tshisekedi pour un deuxième mandat après les élections générales du 20 décembre dernier en République démocratique du Congo (RDC). Ces résultats provisoires, publiés dimanche dernier par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) placent Félix Tshisekedi en tête avec 73,34 % des voix, largement devant Moïse Katumbi qui a un peu plus de 18%.
Les Etats-Unis reconnaissent que ces résultats sont contestables et appellent les contestataires à la non-violence.
«Nous réaffirmons que les seuls moyens de contester les résultats et d’exiger des comptes doivent passer par le système juridique et un engagement civique pacifique. Le recours à la confrontation violente ne résoudra pas les griefs ni ne fera progresser la démocratie en RDC », ont-ils écrit.
Et d’ajouter.
«Nous appelons les autorités compétentes à enquêter de manière équitable et transparente sur toutes les préoccupations exprimées concernant le non-respect des procédures du code électoral et les allégations de fraude et de violence. Nous appelons également les autorités compétentes à défendre vigoureusement les libertés d'expression, de mouvement et de réunion pacifique alors que le processus électoral entre dans sa phase finale».
Ce communiqué tombe pendant que des tensions ont été observées à Mbuji-Mayi et à Tshilenge, dans la province du Kasaï-Oriental, juste à l’annonce des résultats provisoires dimanche par la centrale électorale. Les jeunes identifiés comme militants du pouvoir en place ont saccagé le siège et les résidences des responsables d’Ensemble pour la république, parti de Moise Katumbi. A Tshilenge, l’épouse du vice-président du parti a été copieusement tabassée, a rapporté ce lundi Richard Kanyinda, responsable du parti de Katumbi dans le Kasaï-Oriental, à ACTUALITE.CD.
Bruno Nsaka