Présidentielle 2023: Investi candidat par son parti Envol, Delly Sesanga dépose sa candidature ce samedi

Delly Sesanga est investi candidat président de la République, ce mercredi 4 octobre, par le Congrès de son parti Envol. Ce 2e congrès s’est tenu à BOMA dans la province du Kongo Central. 
A l’issue des travaux de cette messe du parti, Delly Sesanga a été investi Candidat président de la République. Cette dernière, annonce-t-il, sera déposée à la centrale électorale le samedi 7 octobre prochain.

Dans le même ordre, il annonce la présentation de son projet de société le 14 octobre prochain. Celui-ci est intitulé « la Réfondation du Congo »

« Fier de votre adhésion au projet de la Refondation du Congo et de votre choix sur ma personne, pour le porter à la magistrature suprême, je vous appelle dès cet instant et je convie également les kinoises et kinois à être là, très nombreux, ce samedi 07 octobre 2023 pour déposer, au bureau de la CENI, ensemble notre candidature à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. J’annonce également à l’opinion nationale et internationale que le samedi 14 octobre 2023, je présenterai en détail le programme de LA REFONDATION DU CONGO», a déclaré Delly Sesanga après son investiture comme candidat à la magistrature suprême par les congressistes.

Il a poursuivi :

« Avec humilité, comme disait le Président Joseph KASA-VUBU, par LA REFONDATION DU CONGO, nous pourrons de manière pratique, pragmatique et sur base des principes et des lois, assurer un avenir différent à nos familles et rompre enfin avec le cercle vicieux des pratiques décriées puis reconstituées par chaque nouveau pouvoir ».

Il pense que cette élection est une aubaine pour les congolais à stopper et décider sur leur avenir. 

« En prenant le courage d’être exigeant ce jour du 20 décembre 2023, 1 jour pour stopper l’hémorragie et insuffler une nouvelle espérance pour les 5 prochaines années de vie de la Nation, le peuple rassemblé peut faire un choix novateur, porté non pas par un sauveur, mais par des dirigeants avisés, responsables. Des dirigeants ayant suffisamment conscience des enjeux institutionnels de la gouvernance, des questions économiques et financières de l’Etat ainsi que les enjeux diplomatiques et sécuritaires du pays. Il nous faut éviter le tâtonnement et l’apprentissage au sommet dont nous avons assez payé le prix ».

Il sensibilise les délégués de son parti à répercuter les conclusions de ce congrès qui a duré quatre jours.
Il en appelle à la surveillance à travers l’opération « Telemela fraude électorale » pour empêcher la tricherie. Il donne la stratégie de comment ils s’y prendre pour contourner ces processus parsemés des pièges et des fraudes.

« Préparons-nous tous à cette lutte ! Les élections, nous devons les et nous allons les gagner, à tous les niveaux ! Certains disent qu’ils ont déjà gagné l’élection parce qu’ils contrôlent l’administration électorale et la Cour constitutionnelle. Nous l’avions déjà dit et permettez-moi de le rappeler : Nous n’attendrons pas la fabrique de leurs résultats. Nous nous entendrons aux résultats sortis directement de chaque bureau de vote. Comme depuis le début, l’observation électorale et le décompte parallèles des voix avec également le concours de nos témoins devra nous donner les seuls résultats auxquels nous tenons. D’autre part, compte tenu de la manière dont la loi sur la Cour constitutionnelle a été déformée par le pouvoir en place, nous n’irons pas chercher l’injustice de la Cour constitutionnelle ». 

Il déconseille toute idée de s’abstenir à ce processus. Pour lui, il faut que toutes les victimes du système en place se mobilisent.

« Le Peuple congolais doit donc se mobiliser massivement pour le vote, l’abstention n’est pas une solution. Il faut d’abord convaincre tous ceux qui souffrent de ce système et tous ceux qui espèrent un pays différents de se mobiliser en premier pour le vote. Une offre existe désormais pour eux, elle s’appelle la REFONDATION DU CONGO »

En outre, les congressistes ont aussi décider de la réfection de Delly Sesanga à la tête de leur formation politique.

Berith Yakitenge