Les Sénateurs de l’Espace Grand Oriental ont dénoncé, le 13 mars dernier, des propos "diffamatoires, malveillants et injurieux" proférés ces derniers jours dans les réseaux sociaux à l’encontre de la sénatrice Carole Agito, questeure du Sénat.
« En effet, d’aucun d’entre nous, si pas nous tous, avons lu, dans les réseaux sociaux dont le groupe WhatsApp « Sénateurs 2.0 », des propos qui portent atteinte à l’honneur et à la dignité de la Questeure, propos attribués à un certain Pero Luwara », indique le même document, qui ajoute que la lecture intelligible de ces écrits ne laisse aucun doute que ces "allégations fallacieuses, infondées et mensongères", est le fruit de l’irresponsabilité de certains membres de notre Chambre.
"Les Sénateurs du Bas-Uélé, de l’Ituri, du Haut-Uélé et de la Tshopo se demandent comment ne pas parler de l’irresponsabilité dans la mesure où il est de notoriété publique que la dotation du Sénat provient du Trésor Public et que l’Honorable Questeure n’exécute que le programme du Bureau dans son volet financier ?", s'interrogent-ils.
A les en croire, il n’est donc pas sérieux ni raisonnable de s’attaquer à elle. En plus, en tant qu’africains, poursuit la même déclaration, nous sommes sidérés par le moment choisi par ces apprentis-sorciers pour s’attaquer à l’Honorable Carole Agito qui pleure encore sa maman, pour lui percer davantage le cœur.
« Aussi, Honorable Président, les informations en notre possession font état de l’existence d’un groupe de Sénateurs qui travaille pour déchoir le Bureau. Et c’est ce groupe - dont certains sont dans cette salle en ce moment précis - qui tente de mettre son plan en exécution en attaquant la Questeure », révèle pour leur part les Sénateurs de l’Espace Grand Oriental, tout en réitérant leur indéfectible soutien au Bureau du Sénat.
Ils en profitent pour mettre en garde tous ceux qui s’illustrent aux attaques face à Carole Agito et au bureau du Sénat.
"Qu’ils attendent la prochaine législature car nous n’admettrons jamais une quelconque manœuvre visant la déstabilisation de notre Chambre", disent-ils.