RDC: Océan et les experts recommandent la mise en place d'une coordination pour l'application de l'approche"One Health " dans la gestion de la réserve de Mangaï

Photo d'illustration
Clôture de l'atelier sur la mise en place de l'approche One Health organisé par Ocean et ses partenaires

Mettre en place une coordination pour une bonne intégration de l'approche "Une seule Santé" (One Health) dans la gestion de la réserve à hippopotames de Mangaï, dans la province du Kwilu, c'est l'une de la recommandation de l'atelier de renforcement de capacité organisée du 29 au 30 mars 2023 à Kinshasa par l'Organisation concertée des écologistes et Amis de la Nature (OCEAN), l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature et l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature sous la houlette du ministère de l'environnement.

Cette atelier s'inscrit dans le cadre de la deuxième phase du projet « Plus » pour le domaine de chasse et réserve des hippopotames de Mangaï.

L'approche "One Health" considère que la santé de l'animal, de l'environnement et de l'homme ne sont pas dissociables.

"L'approche "une santé" n'avait jamais été associée à la gestion de ce site. Aujourd'hui, tout le monde doit travailler en collaboration pour mettre cette approche qui intègre l'homme, l'animal et aussi l'environnement que nous voulons expérimenter dans cette aire protégée de Mangay", a expliqué M. René Ngongo, le 2ème Président de Océan.

Et d'ajouter :

"Nous espérons qu'avec le renforcement de capacités que nous venons d'avoir, d'autres partenaires vont s'ajouter. Il est important d'ajouter une coordination dans ce paysage".

De son côté, le Directeur et chef de services de la Direction de la Conservation de la Nature, Patrick Mamboleo,  qui a représenté le Secrétaire général du ministère de l'environnement,  a expliqué que cet atelier fournit de nouvelles considérations de l'approche "One Health". 

"Cet atelier va fournir de nouvelles considérations beaucoup plus respectueuses dans le cadre de l'approche One Health dont l'importance est de travailler ensemble pour un développement durable", a-t-il déclaré.

Pour rappel,  la deuxième phase du projet Plus est appuyée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) tout comme l’était la première phase. Localement dans le Kwilu, le projet est piloté par un groupe de travail sur la gouvernance des ressources naturelles (GTG) composé de représentants des communautés locales.