Une rencontre a été organisée le 15 mars dans la capitale congolaise sur la protection contre l’exploitation, les abus sexuel et le harcèlement (EAS/HS) en RDC. En ce mois dédié aux droits des femmes, le Fonds des Nations Unies pour la population a fait un plaidoyer à l’endroit des membres du gouvernement impliqués dans les questions en faveur de la mise en place des mécanismes de gestion des plaintes.
« Cet atelier a pour but de faire un plaidoyer et sensibiliser les dirigeants des différents ministères sur les questions d'exploitation et abus sexuels ainsi que le harcèlement sexuel en vue d'obtenir leur engagement dans la mise en œuvre des mécanismes de gestion des plaintes. Nous comptons sur l'engagement de tous les ministères concernés pour assurer la mise en place des mécanismes de gestion dans leurs ministères respectifs », a affirmé Eugène Kongnyuy, représentant résident de cette organisation des Nations Unies.
Dans son allocution, Jean-Jacques Mbungani, ministre de la santé publique a souligné que les thématiques abordées au cours de cet atelier devraient permettre une plus large compréhension de la protection contre l’exploitation, les abus et le harcèlement sexuel mais également d’identifier les actions à mener afin de garantir l’engagement des décideurs en faveur du processus et mûrir les réflexions sur les mécanismes de gestion des plaintes. Il a également précisé que 7 ministères étaient impliqués dans ces questions.
Par ailleurs, Le représentant de l’Unité de Gestion du Projet de développement du système de santé (UG-PDSS) a indiqué que pour prévenir, atténuer et répondre aux risques d’ EAS/HS susceptibles d’être générés dans tout environnement de mise en œuvre des projets, l’UNFPA et l’UG-PDSS ont signé un contrat de 18 mois.
Il faut souligner que ces assises ont connu la participation des secrétaires généraux des ministères tels que Genre, famille et enfant, Pêche et Elevage, Agriculture ainsi que des représentants des organisations de la société civile engagées dans cette lutte, le représentant de la Banque mondiale ainsi que le coordonnateur de l’UG-PDSS.
Prisca Lokale