IXèmes jeux de la Francophonie : « les entrepreneurs nous ont promis de livrer les infrastructures au mois de mars 2023 » (Isidore Kwandja)

« Selon les recommandations de l’OIF, les infrastructures doivent être livrées 3 mois avant. Donc nous avons jusqu’au mois d’avril 2023. Mais les entrepreneurs nous ont promis de livrer les infrastructures au mois de mars et nous avons un mois de marge (...) », a affirmé, à ACTUALITE.CD, Isidore Kwandja Ngembo, Directeur national des IXèmes jeux de la Francophonie.

L’évolution des travaux de réhabilitation et de construction des infrastructures, qui abriteront les IXèmes jeux de la Francophonie prévus du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa, semble, à ce jour, susciter beaucoup d’inquiétudes. De nombreuses questions se posent.  

Ainsi, la veille du tirage au sort des tournois de football et de basketball dont la cérémonie est programmée pour ce samedi 29 octobre à Kinshasa, M. Kwandja rassure que sur le terrain, dans les différents chantiers, il y a effectivement évolution.  

« Les entrepreneurs nous ont rassurés. Au jour d’aujourd’hui, ils ont fini toutes les formations. Ils ont monté des colonnes et commandé les structures métalliques, qui vont arriver à la fin du mois de décembre 2022. A partir de janvier 2023, ils vont commencer à monter tout cela. Au mois de février, ce seront les travaux de finissage », fait savoir Isidore Kwandja.

Et d’ajouter :

« Nous sommes confiants et le gouvernement est en train de mettre les moyens nécessaires pour que les entrepreneurs avancent rapidement et finalisent les travaux. Les jeux ne seront plus reportés et nous avons tout intérêt à travailler fort, à mettre les moyens nécessaires pour que les entrepreneurs terminent ces infrastructures au plus tard au mois d’avril ».  

Des installations conformes aux normes ?

Les homes de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) avaient été proposés par le gouvernement pour faire office de site d’hébergement des différents athlètes lors de ces jeux. A cet effet, lors de sa visite d’inspection dans ce campus universitaire, le 12 octobre dernier, Geoffroi Montpetit, administrateur de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), avait appelé à examen approfondi de ce choix, question de se rassurer que ces installations sont conformes aux normes.

Pas de souci à se faire sur cette question, rassure une fois de plus le Directeur du comité national des IXèmes jeux de la Francophonie.

« Les installations seront conformes aux normes. Le gros du travail est déjà fait (...) et nous allons faire quelques travaux selon des recommandations qui nous ont été faites pour rendre ces infrastructures-là aux normes internationales et c’est ce que nous allons nous atteler à faire maintenant jusqu’à la fin de cette année et nous aurons des infrastructures qui seront prêtes pour accueillir les athlètes à Kinshasa », souligne Isidore Kwandja.

A l’en croire, le choix de l’UNIKIN présente, d’ailleurs, bien d’avantages en termes d’investissements attendus. Ceux-ci, martèle M. Kwandja, continueront à servir au-delà de 10 jours prévus pour la tenue de ces jeux. « L’avantage de l’UNIKIN, c’est que les investissements qui seront faits notamment la fibre optique va profiter aux étudiants pour plusieurs années puisqu’ils ont besoin de la connexion internet pour faire leurs recherches. Il y a aussi d’autres travaux qui vont être faits pour améliorer la desserte en eau, en électricité, la voirie … avec la clôture de ce site universitaire ».

Soulignons que le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a récemment répété la détermination de son gouvernement d’organiser les jeux de la Francophonie à Kinshasa l’année prochaine. Il s’était montré rassurant dans les échanges à la Cité de l’Union africaine avec les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques des pays membres de l'OIF. Il a également insisté sur la disponibilité des fonds.

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Japhet Toko