L'activiste des droits humains Ingrid Bamala s'est exprimée sur les droits des femmes en République démocratique du Congo (RDC).
Au delà d’être capable, la representativité de la femme dans les fonctions de prise des décisions a augmenté à 26% dans le gouvernement Sama Lukonde. Maître Ingrid Bamala admire l’apport du président de la république Félix Antoine tshisekedi pour avoir haussé le taux de la participation du genre féminin. Mais nous constatons toujours que ce pourcentage demeure faible. Nous parlerons d’un réel changement si le quota féminin est respecté au sein des instances selon la loi n 15/013 du 1 août 2015 portant modalité d’application des droits de la femme et de la parité.
Ayant toujours été marginalisée, La femme doit apprendre à se démarquer très vite pour ne pas faire fasse à des disparités qui entraînent des discriminations adéquates de la parité. Aujourd’hui nous avons ces femmes qui se démarquent tel que l’honorable Jeanine Mabunda ,La ministre Ève Bazaiba Et la ministre Antoinette Kipulu N’Samba.
Il est important d'inciter ces femmes à l'autonomie, cela lui permettra d' apporter sa contribution peu importe le secteur dans lequel elle évolue au profit du développement de son pays. Bien outiller la femme est primordiale pour qu'elle puisse déplacer les barrières sociales qui lui permettra de jouer pleinement son role. Nous devons rappeler au mentorat des leaders féminins leur responsabilité cruciale vis-à-vis des autres femmes en leur faisant part de leurs expériences pour assurer la relève.
Nous avons tous ce petit embryon qui s'appelle féminisme en nous. Il est essentiel de pousser ces femmes à venir dans la politique pour défendre leur droit en militant pour leurs causes afin de créer des lois en leurs faveurs. À, l’égard de cette activiste, les hommes doivent accompagner les initiatives féminines des femmes pour le bon fonctionnement de la société.
Les droits de la femme sont les droits de l'homme, rien de plus rien de moins. Les hommes doivent non seulement croire en nous, mais aussi nous soutenir sur terrain comme nous avons l'habitude de le faire.
La femme congolaise à beaucoup à donner, mais en ignore encore ses capacités. Si la femme est moins instruites aujourd'hui que sera t'elle dans le futur ? Il faut pousser la jeune fille d'aujourd'hui à devenir une femme brillante demain.
"Femmes battez vous pour vos rêves et que personne ne vous fasse croire que vous êtes incapables de les réaliser. "
INGRID BAMALA AFUA SUZANNE est une femme congolaise originaire de la province de l'Equateur. Licenciée en droit économique et social à l'université protestante du Congo (UPC), en outre, elle est activiste de droit de l'Homme, droit minier et droit de l’environnement. Elle débute sa carrière professionnelle en tant que stagiaire au cabinet Dorothée Madiya pour ensuite évoluer à l'agence congolaise de l'environnement (ACE), en tant qu'experte et ensuite devient assistante du directeur du cabinet au ministère des petites et moyennes entreprises (PME). Actuellement, elle est avocate dans le cabinet MNN & ASSOCIÉS.