Kinshasa : les enfants du défunt Ambassadeur Tokwaulu sollicitent l'implication de Félix Tshisekedi pour le partage de l'héritage

L'une des filles du feu Tokwaulu. Photo actualite.cd
L'une des filles du feu Tokwaulu. Photo actualite.cd

Les enfants du feu ambassadeur du Zaïre au Mozambique, Emmanuel Tokwaulu Batale, sont en justice pour le partage de la succession des biens immobiliers de leur père. D'après Tokwaulu Wenda Rama qui était devant la presse ce vendredi 15 avril, leur grande sœur, ancienne directrice général adjoint de la SNEL, Bernadette Tokwaulu AENA s'est appropriée le patrimoine familial et ne veut pas le partage équitable des biens. 

C'est pourquoi elle appelle le président de la République et la ministre de la justice à s'impliquer pour que justice soit dite.

"Notre correspondance s'adresse au ministre de la justice et au président de la République, ce dossier traîne depuis plus de 30 ans, nous demandons qu'ils puissent avoir l'œil dessus et savoir tout ce qui se passe. Nous voulons que le droit puisse être dit, si il y a vente notre sœur aura sa part et chacun aura aussi sa part. Nous devrions tous en bénéficier équitablement. Nous demandons au ministre de la justice en tant que garde des sceaux et au président de la République de s'impliquer dans l'affaire", a déclaré Tokwaulu Wenda Rama.

Et d'ajouter :

"C'est ainsi qu'au cours de sa gestion, notre sœur a aliéné presque la totalité du patrimoine immobilier important laissé par notre défunt papa, au point où, il ne reste plus qu'une parcelle à Barumbu, ainsi que la parcelle sise 13ème Rue, n°68, Quartier Industriel, C/Limete, dans laquelle vit toujours notre maman (...) Malgré cela, la vente a été adjugée ce jour-là pour la somme globale de 4.600.000 USD au bénéfice d'une société, dirigée par des étrangers, laquelle a déjà payé près de 500.000 USD à titre de frais de justice et divers, dans l'attente du paiement du solde de 4.100.000 USD, dont elle s'est abstenue de payer, suite à notre opposition, essentiellement justifiée par l'existence du certificat d'enregistrement de notre parcelle, et dont nous sommes tous (neuf enfants) copropriétaires. C'est tout naturellement que dès le matin du 9 mars dernier, nous avons déposé une opposition à toute vente auprès du conservateur des titres Immobiliers de Limete, afin d'empêcher toute mutation".

Le dossier est actuellement au niveau du tribunal de grande instance de Matete, en attente d'une décision judiciaire pour partager les parties.

Ivan Kasongo