Kinshasa : le service national annonce pour bientôt l'approvisionnement d'autres produits de première nécessité

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Près de six mois après le lancement, par le Président de la République, des cantines du Service National dans les camps militaires, l’opération se poursuit sans aucune interruption. La flambée du prix de la farine de maïs sur le marché où un sac de 25 KG se vend actuellement entre 50 et 90.000 FC n'a pas affecté les cantines du service national, les militaires et policiers achètent toujours un sac de farine de 25 KG à 18.000 FC.

À en croire le service national, le Chef de l'État Félix Tshisekedi tient au maintien et au respect de ce prix afin de faciliter les familles des militaires et policiers de se procurer facilement la farine de maïs. Lors d'une descente sur terrain ce mercredi 23 mars 2022, c'est la joie au Camp Colonel Tshatshi.

"Qu'il continue à régner sur son trône, nous lui disons merci, nous serons là pour défendre le Chef de l'État et l'intégrité du territoire national. Nous sommes très contents, nous les éléments de la Garde Républicaine, nous remercions le commandant suprême, nous nous procurons cette production chaque mois à 18.000 FC et puis c'est une joie pour nos familles, le travail de fait normalement et les militaires nous sommes bien encadrés" ont réagi quelques éléments de la GR devant la presse.

Et à une femme d'un GR de poursuivre :

"Merci au Chef de l'État, de fois je manque à dire, la farine de maïs se vend actuellement trop cher, actuellement c'est à 45.000 FC/25Kilos mais nous on nous vend 25 kilos à 18.000fc donc on ne sait pas ce qu'on peut te donner Papa, nous te disons merci Président de la République, et merci au commandant du service national que Dieu vous bénisse. Fournissez encore beaucoup d'efforts".

Au Camp Kokolo, c'est le même constat, ou les femmes des militaires saluent cette décision du Président de la République à travers le service national.

"C'est une joie pour nos femmes des militaires, à l'extérieur le semoule de vend à 50.000 FC mais ici on nous le vend à 18.000 FC, c'est une faveur pour nous mère des familles, que nos enfants mangent aussi convenablement" s'est réjouie la femme d'un militaire des FARDC.

Outre les militaires, Camp les policiers sont également pris en compte. Au Camp Lufungula, pas de rupture des stocks, des camions marque kamaz sont mis à contribution pour le ravitaillement au grand bonheur des bénéficiaires.

"Je suis une femme veuve, depuis que mon époux est mort, il m'a laissé sa solde, je prend le salaire pour payer la maison, scolariser les enfants, Fatshi béton vient de nous ajouter encore le maïs, que Dieu bénisse le Chef de l'État, il a vraiment assuré du côté là restauration des familles des militaires et policiers", a réagi la femme d'un policier décédé.

L'un des policiers trouvés sur le lieu a salué l'initiative qui facilite la tâche aux policiers

"Nous saluons vraiment cette initiative du commandant suprême à travers le service national en installant des cantines au sein de camps, nous étions vraiment en difficulté du côté manger, avec ces cantines, ça nous a soulagé vraiment, les enfants se retrouvent, ça doit aller de l'avant toujours, ça aide les familles des militaires et policiers"a-t-il souligné.

À en croire le général major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, le Commandant Suprême des FARDC et de la Police a donné des nouvelles instructions pour renforcer d'avantage les cantines militaires avec d'autres produits issue toujours de la production de Kanyama Kasese.

"Les cantines seront approvisionnés dès la deuxième moitié de l'année 2022 avec d'autres produits des premières nécessités comme les chinchards, poulets, l'huile de table et bien d'autres qui vont meubler les cantines des militaires et policiers",a-t-il révélé.

Ces farines de maïs font partie de la récolte du Centre de Kaniama-Kasese dans le Haut Lomami et Lovo dans le Kongo-Central  relancés par le président Félix Tshisekedi à travers le service national qui s'occupe  de l'encadrement et la professionnalisation de plusieurs centaines de jeunes délinquants venus en 7 vagues de Kinshasa.

Clément Muamba