Une rencontre a eu lieu vendredi 11 mars, avec tous les membres de la commission ad hoc, dirigée par le Directeur de cabinet du Chef de l'État sur la question de réparations.
En effet, à la clôture de la table ronde inclusive tenue en octobre dernier, des recommandations ont été élaborées pour faciliter l'effectivité du Fonds national de réparations en faveur des survivants de violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en RDC. Il s'agit notamment de la création d'une commission ad hoc multi-sectorielle sous les auspices du président de la République et sous la coordination du Bureau du conjoint du Chef de l'Etat, avec la participation des survivants, des membres de la société civile, des experts en réparation et autres experts chargés de suivre les questions relatives à l'implémentation du Fond national de réparation ainsi que les questions connexes à l'élaboration de la politique nationale de réparation.
A l'issue de la réunion de vendredi, trois sous-commissions ont été créées avec chacune une thématique à savoir : la loi, le fonctionnement et les sources de financement.
La commission ad hoc a six (6) mois pour terminer ce travail.
Ces avancées qui posent les jalons d'un tournant non seulement historique mais aussi décisif de la RDC en rapport avec les victimes des violences sexuelles, est une satisfaction pour la Première Dame de la République qui en est l'initiatrice mais surtout pour les survivantes qui, leur espoir, voit enfin le bout du tunnel.
FDNT