CENI : la CENCO estime que si ses recommandations notamment sur les réformes consensuelles de la loi électorale sont prises en compte, elle peut « évoluer avec Kadima »

Le siège de la Commission électorale nationale indépendante
Le siège de la Commission électorale nationale indépendante

La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) n’a toujours pas digéré l’installation de Denis Kadima comme président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Elle n’a pas encore levé l’option de collaborer avec l’actuel bureau de la CENI. La CENCO indique que si les recommandations qu’elle a faites au Chef de l’Etat sur les réformes consensuelles sont prises en compte, elle va « évoluer avec Denis Kadima ».

« Dans la mesure où les propositions, les recommandations que la CENCO fait aux autorités compétentes sont acceptées, on pourra trouver un consensus, des réformes consensuelles et je pense qu'on peut évoluer avec Denis Kadima. Et c'est possible, on avancerait, la CENCO ne s'impose pas là-dessus. Je parle de consensus, ça signifie que les autres parties prenantes de l'opposition extra parlementaire se mettraient d'accord par rapport aux réformes, ce serait une avancée », a dit Donatien Nshole, au cours d’un point de presse ce lundi 29 novembre.

Parmi les recommandations de la CENCO, il y a notamment la réforme consensuelle de la loi électorale.

L’examen de la proposition de la loi électorale est inscrit au calendrier de la session de septembre en cours. Cette session se clôture le 15 décembre mais cette proposition n’est toujours pas à l’ordre du jour à l’Assemblée nationale. Plusieurs observateurs souhaitent par exemple le retour de la présidentielle à deux tours, la suppression du seuil électoral, le renforcement de mécanisme de transparence électorale en procédant à la publication des résultats des scrutins de chaque bureau de vote. 

Lire ici : RDC : la CENCO a demandé à Tshisekedi que les réformes de la loi électorale se fasse de manière consensuelle

Ivan Kasongo