L'association des Femmes des médias a documenté 879 cas de violences sexuelles et basées sur le genre de janvier en septembre dans les territoires dde Mwenga et Shabunda ainsi que la ville de Bukavu.
Selon ce rapport, 88,1% des femmes ont été victimes des violences sexuelles et 11,2% des cas sont des hommes.
" Il ressort de ce rapport que les survivants sont à 88,1% des femmes dont 22,3% sont des mineures dont l'âge varie entre 3 et 17 ans. 77,6% sont des adultes dont l'âge varie entre 17 et 70 ans. Les survivants hommes couvrent 11,8% dont 42,3% sont des mineurs dont l'âge varie entre 6 et 17 ans et 56,7 % d'adultes dont l'âge varie entre 16 et 60 ans" dit ce rapport.
Ce rapport réparti les cas des violences sexuelles sexuelles documentées
" Le viol prend 22% de cas, la violence physique 19 %, la violence psycho émotionnelle 8 %, la violence économique 8%, le mariage précoce 6%, la grossesse précoce 5%, le mariage forcé 4%, harcèlement sexuel 4%, prostitution forcée 3 %, abandon des femmes par leurs maris 3%, accusations sorcières 3%, discrimination familiale 3%, violence domestique 2%, maltraitance des veuves 2%, spoliation des orphelins 2%" explique ce rapport.
Et de révéler que c'est Mwenga qui en est en tête.
" Mwenga compte le plus grand nombre de cas 357, suivi de Shabunda 334, Kadutu 137, Ibanda 30 et Bagira 21 alors que Shabunda occupe la première position pour les cas de viol 125, de violence sexuelle 75, violence économique 54, violence psycho émotionnelle 49, alors que pour le harcèlement sexuel 24, mariage forcé 28, mariage précoce 42, grossesse précoce 19, Mwenga compte le plus de cas".
Ce rapport a révélé aussi que les présumés auteurs de ces cas de VSBG sont les agents de l'ordre notamment les militaires et policiers et certains éducateurs dont parents et enseignants.
Cette étude a été menée dans 129 structures étatiques et para-étatiques dans ces deux territoires et la ville de Bukavu.
Justin Mwamba