Kinshasa : le gouverneur fixe à 300 000 FC maximum les frais scolaires pour les écoles maternelles et secondaires du secteur public

Les du Lycée Bosangani à Kinshasa/Ph ACTUALITE.CD

Le gouverneur de la province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a fixé les frais scolaires dans les écoles maternelles et secondaires du secteur public. Ces frais s’élèvent à 300.000 FC au maximum d’après son arrêté pris mardi 9 novembre.

“ Le seuil maximal des frais d'appui au fonctionnement des écoles maternelle et secondaire du secteur public et aux besoins des enseignants est fixé à 300.000 FC pour les cycles ci-après : enseignements maternel, cycle terminal de l'éducation de base, enseignement normal, enseignement secondaire, Technique social, commercial et assimilés, enseignements secondaire agricole, industriel, arts et métiers assimilés ”, indiqué l'arrêté du gouverneur Gentiny Ngobila.

Ce dernier a martelé que ces frais sont annuels, payables en une tranche ou par échelonnement. Et d’ajouter : “ pour l'école dont le Budget de sa gestion dépasse le seuil maximal prévu à l'article premier du présent arrêté et peut atteindre 600.000 FC ou l'équivalent en franc Congolais de 300 USD, le Conseil de gestion sollicite une dérogation expresse de l'autorité urbaine à travers le ministère provincial en charge de l'Éducation ”.

M. Ngobila a, en outre, interdit la vente obligatoire des uniformes, cahier de préparation, journal de classe et insignes dans toutes les écoles.

La rentrée scolaire a été lancée depuis le 4 octobre dernier mais les enseignants l'avaient boycottée, en exigeant au gouvernement l'amélioration de leurs conditions sociales avant de reprendre avec les activités scolaires. Le 30 septembre dernier lors du dialogue entre le  gouvernement et le ban syndical, ce dernier avait rejeté l'ajout de 40.000 FC de leur salaire de la part du gouvernement. Selon eux, cette somme n'était pas significative d'où le maintien de la grève. 

Actuellement le ban syndical et le gouvernement ont repris le dialogue à Mbuela Lodge à Kisantu sur l'évaluation de l'accord de Bibwa. Ces travaux sont en cours, mais jusqu'à présent dans les écoles conventionnée et publique, les cours se dispensent timidement malgré plusieurs appels de la part du gouvernement et du porte-parole de l'intersyndicale qui demandent la reprise normale des cours. 

Ivan Kasongo