Kinshasa : Chantal Yelu instruit son bureau à suivre « jusqu’à la condamnation », le dossier de viol impliquant deux sujets chinois

Photo/ Droits tiers
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La conseillère spéciale du Chef de l’Etat en matière des violences faites aux femmes et la jeunesse a réagit ce 30 septembre au sujet des accusations de viol sur une jeune femme kinoise par deux sujets chinois. Une intervention qui succède à la déclaration de son engagement en faveur des victimes d’exploitation et abus sexuels lors de la riposte contre Ebola. 


« Informée du cas de viol à répétition sur une demoiselle par deux sujets chinois, mon Bureau s'est investi à suivre aux grains l'instruction du dossier au Parquet/TGI Kin/Gombe par le biais d'un avocat de mon cabinet pour assister à son évolution et s'assurer que les auteurs soient punis. »


Selon l’avocat de la jeune fille, Ils (les sujets chinois) ont « utilisé la fille du mercredi au samedi matin comme esclave sexuel ». Il s'agit d'une congolaise engagée initialement pour de tâches ménagères.

« Elle a été battue et violée durant 4 jours jusqu'à ce que ses cris de détresse soient entendus par les jeunes aux environs ». 

Mis aux arrêts au Camp Lufungula depuis samedi, les présumés auteurs aurait tenté de dissuader la victime à ne pas saisir la justice pour ce cas de viol et esclavage sexuel en lui proposant un montant pour son désintéressement. Lundi, ils ont été transférés au parquet dit l'avocat de la victime qui attend que « justice soit faite ». 


Par ailleurs, mardi 28 septembre, la commission chargée d’enquêtes sur les allégations d’exploitation et abus sexuels lors de la 10 épidémie d’Ebola au Nord-Kivu et en Ituri a publié son rapport. Les résultats font état de 75 victimes dont 63 femmes. Des humanitaires engagés par l’OMS, par certains ONGs internationaux et le ministère de la Santé sont parmi les auteurs présumés établis par l’équipe d’examen. Alors en séjour aux Etats-Unis d’Amérique, la conseillère du Chef de l’Etat a laissé un message sur son compte Twitter également.  


« Suite au rapport d’enquête accablant de l’OMS sur les abus sexuels, je condamne fermement et m’engage pour une justice et réparation en faveur des victimes. » peut-on lire.

Prisca Lokale