Cette mesure, prise par la "coordination nationale de gestion du coronavirus", fait suite au constat selon lequel la grande majorité de la population congolaise fait preuve de défiance envers la vaccination lancée en avril dernier.
Les autorités, qui viennent de prolonger l'état d’urgence sanitaire pour la 26ème fois depuis mars 2020, visent une couverture vaccinale de 60% de la population cible, en vue d'atteindre l’immunité collective. Officiellement cette couverture est actuellement d'un peu plus de 4%.
L'intensification de la vaccination "passe par les chauffeurs de taxis, bus et autres transports en commun, et les vendeurs des marchés domaniaux au plus tard le 31 octobre", a estimé la coordination de gestion de la pandémie dans un communiqué.
Sont également ciblés les enseignants, les personnels de santé, des affaires sociales et de la force publique, précise le texte.
Les autorités n'ont pas précisé quelles mesures seraient prises à l'encontre des éventuels récalcitrants.
Lors de la fête de l’indépendance, le 15 août dernier, le président Denis Sassou Nguesso avait affirmé que la vaccination était "la seule voie de salut", invitant ses concitoyens à adhérer massivement à la vaccination.
Le pays dispose de milliers de doses de vaccin chinois (Sinopharm), russe (Spoutnik) et américain (Johnson & Jonhson).
Dans le pays, plusieurs mesures restrictives sont appliquées depuis 2020. Un couvre-feu est en vigueur à Brazzaville et Pointe-Noire de 20h à 5h du matin les week-ends et de 23h à 5h du matin les jours ouvrés. Les frontières demeurent fermées à l’exception des frontières aériennes.
ACTUALITE.CD avec AFP