La secrétaire générale du Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO) livre son point de vue au sujet des accusations portées contre l’une des candidates alignées au poste de représentation des organisations féminines à la CENI. Adine d’Or Omokoko encourage les plateformes qui dénoncent des irrégularités à présenter des pièces justificatives aux institutions compétentes et rappelle en même temps le processus de désignation.
« Je pense que le processus qui a été fait par le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO) a respecté toute la procédure. Notamment, l’appel à candidature, la constitution des dossiers, l’examen des dossiers ainsi que la désignation de la liste des femmes », rappelle Adine d’Or Omokoko.
Et de poursuivre, « cette liste a été transmise au parlement. En tant qu’institution compétente, le parlement a mis en place une commission mixte paritaire qui a réexaminé les candidatures, institué les candidates et statué en premier et dernier ressort. Si au niveau de cette commission aucune irrégularité n’a été relevée, j’estime que ce n’est qu’une guerre entre femmes. Nous nous en remettons à la Commission mixte paritaire qui a déjà élaboré son rapport. Il faudrait que les choses soient faites dans la légalité. Si l’on estime que la procédure a été entachée d’irrégularités, ce n’est pas auprès de la société civile qu’il faudra apporter des preuves.»
Pour rappel, dans sa déclaration du 25 aout, le REFEDED a dit avoir, « reçu des informations fiables avec des preuves tangibles sur l'usage de faux dans les éléments des dossiers (province d'origine) de certaines candidates de la sous composante Organisation féminine de défense des droits de la femme ».
Le 31 aout, le Congrès International Congolais (CIC) a déposé une lettre auprès de la présidence de la commission paritaire et du cabinet du président de l’Assemblée nationale pour dénoncer le fait que la candidate « aurait déposé une fausse pièce d’identité et un faux CV dans lesquels elle s'identifie comme originaire de la province de Lomami, territoire de Ngandajika alors que sa vraie identité (cfr fiche de passeport des Affaires Étrangères) dont une copie est jointe en annexe de la lettre, la candidate est originaire du Territoire de MIABI dans la Province du Kasaï Oriental ».
Prisca Lokale