Kinshasa : l’ASBL « les amis de Fatshi » offre 500 gilets fluorescents aux motocyclistes pour améliorer la sécurité routière

distribution des gilets aux taxi-motos
Distribution des gilets aux taxi-motos

L'association sans but lucratif « les amis de Fatshi » a procédé ce lundi 30 août à la remise d’un don de 500 gilets à quelques motocyclistes de la ville de Kinshasa, précisément ceux qui exercent au croisement des Kasa-vubu et Commerce dans la commune de la Gombe.

Pour le coordonnateur de cette structure, Jeannot Kabuya, ces gilets vont permettre d’identifier des motos même la nuit et ainsi pour réduire le taux des accidents de circulation dans la ville.

« Le sens de cette activité aujourd'hui, c'est que nous voulons sensibiliser nos frères motards au port du masque, donc c'est une journée de sensibilisation par rapport à la sécurité routière. Nous sensibilisons par rapport à cette sécurité routière parce que les "wewa" sont souvent victimes d'accidents des motos avec des voitures de  nos frères qui sont automobilistes. Ils ne sont pas souvent visibles au moment où ils passent et souvent ils le font de manière dangereuse. Mais s'ils portent des gilets, ça permettra de les rendre plus visibles, d'où aujourd'hui nous avons pensé à poser cette action », a déclaré Jeannot Kabuya, coordonnateur de l'Asbl les amis de Fatshi.

Et de poursuivre :

« Mais nous comptons dans les prochains jours faire aussi des actions où on va distribuer des casques de moto parce qu'il faut aussi protéger la tête. Ici, c'est juste pour la visibilité des automobilistes qui pourrons voir nos "wewa" mais il faut qu'en cas d'accident, la tête puisse être protégée d'où la nécessité que nous puissions faire la prochaine action, l'action avec les casques ».

Cette structure œuvre dans trois domaines, principalement la citoyenneté, en cherchant l’amélioration du cadre de vie, nettoyage de quartier (ex. caniveaux bouchés) ; lutte contre les anti-valeurs avec un travail de sensibilisation sur le terrain, l'emploi avec la formation professionnelle et création d’emploi grâce à un incubateur d’entreprises ; l’accompagnement des jeunes vers l’emploi, formation en couture, informatique et métiers de l’artisanat etc. Ainsi, la souveraineté alimentaire et formation de la population à l’agriculture, l’élevage et la pêche.

Ivan Kasongo