"Nous dénonçons l'intolérance des princes de l'église dans le choix du candidat Président de la CENI" (Catherine Kantshama)

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Parcours, représentativité des femmes, tractations autour de la présidence de la CENI, Catherine Kantshama Kolela est à la fois actrice politique et entrepreneure. . Le Desk femme d'Actualité.cd est allé à sa rencontre à Lubumbashi.

Licenciée en business management, Catherine Kantshama Kolela est responsable d'entreprises et se focalise dans  la création d'emploi.

" Je suis mariée et mère de 7 enfants, je suis dans le business et en même temps actrice politique avec une structure d'appui aux actions du Président de la République. Je suis également responsable de l'ONG Rhema, une structure qui évolue dans le cadre des œuvres sociales. Nous aidons d'une manière ou d'une autre le gouvernement, nous créons de l'emploi en améliorant le bien être d'une partie de la population que nous encadrons dans nos entreprises privées. Nous créons une forme de stabilité."

Quand on l'interroge sur son choix par rapport à l'entreprenariat, elle répond que c'est un domaine qui lui a permis de s'épanouir et rappelle également que les femmes ont besoin d'être financièrement autonomes.

Actuellement responsable d'une structure politique membre de l'Union sacrée, Catherine Kantshama Kolela se bat pour faire entendre la voix de la femme congolaise dans la sphère politique.

"Nous sommes en politique non seulement pour soutenir les actions du chef de l'État, mais nous sommes aussi dans le développement de proximité. Nous devons nous demander ce que nous apportons pour l'avancement de notre environnement. En tant en politique, nous devons éviter de subir les conséquences, la femme doit s'engager en politique pour défendre sa cause et celle des autres femmes. Pour y arriver, la femme doit-être présente dans les institutions du pays. Ce ne sont pas les compétences qui manquent, c'est plutôt la volonté car ces femmes ont des diplômes dans tous les domaines. Seulement, nous dénonçons le harcèlement dont les elles sont victimes, et c'est cela qui fait que certaines sont devenues réticentes, elles sont maltraitées et se résignent au lieu d'avancer".

Sur le chemin du choix du candidat Président de la CENI, elle dénonce l'intolérance des princes de l'église en RDC.

"Nous avons constaté qu'il existe l'intolérance au sein de la plateforme des confessions religieuses. Nous avons constaté que sur les 8 confessions religieuses, 6 ont porté leur dévolu sur un nom, c'est déjà la majorité et les autres notamment l'église du Christ au Congo et la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) devraient adopter cette personnalité au lieu de créer une forme de crise qui risque de faire même glisser les élections de 2023".

José MUKENDI