RDC-CENI : « le vote est un mode qui intervient après avoir vidé le fond dans le traitement des dossiers » (Rév. Eric Nsenga)

Le révérend Eric Nsenga Nshimba, porte-parole de l'ECC/Ph Christine Tshibuyi ACTUALITE.CD

La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) ont, ce lundi 2 août, animé une conférence de presse afin de clarifier sur les discordances autour de la désignation des délégués de la plateforme des confessions religieuses à la CENI. Pour le Révérend Eric Nsenga, porte-porte de l’ECC, il ne pouvait y avoir vote aussi longtemps qu’il y avait un problème de fond à régler pour certains candidats.

« Le vote est un mode qui intervient après avoir vidé le fond dans le traitement de dossiers. On ne peut pas évoquer le vote comme un contour pour éviter le problème de fond. On en vient au vote lorsqu'on veut départager les candidats qui ont satisfait aux critères de l’éligibilité », a-t-il déclaré.

Et de préciser :

« La CENCO et l’ECC assument la présidence, nous sommes là au nom du présidium de la plateforme des confessions religieuses. Le président a toute responsabilité à un certain niveau du débat quand le climat n’est plus serein, lorsque les esprits sont surchauffés, il peut suspendre momentanément pour reprendre après ».

A l’expiration du délai supplémentaire leur accordé par l’Assemblée nationale, le vendredi 30  juillet, aucun compromis n’avait été trouvé après reprise des travaux au centre interdiocésain. Un rapport des fins des travaux sans consensus était déposé au bureau de la chambre basse pendant que 6 confessions religieuses, en dehors de l’église Catholique et l’église protestante, amenées par le pasteur Dodo Israël Kamba déposait un procès-verbal de désignation du contesté Denis Kadima à la présidence de la CENI et Roger Bimuala à la plénière.  

Ivan Kasongo