RDC : le PNUD octroie un financement de 335 000 USD à la FEC pour accompagner son projet "Renaissance"

Albert Yuma, Président national de la FEC et Dominic Sam, Représentant Résident du PNUD, lors de la signature du protocole d'accord PNUD-FEC.

Albert Yuma, Président national de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), et Dominic Sam, Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), ont signé, ce vendredi 11 juin 2021 au siège du PNUD à Kinshasa, un protocole d'accord axé sur l'accompagnement du projet "Renaissance" lancé par le patronat congolais.

Le PNUD a mis à la disposition de la FEC, dans une première étape, 335 000 dollars américains, pour accompagner le projet Renaissance au niveau de la formation, de la restructuration des statuts et de l'accompagnement du dialogue avec le gouvernement. 

Albert Yuma a salué l'initiative prise par cette agence du système des Nations-Unies afin d'accompagner la FEC à travers le projet Renaissance pour favoriser l'atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), de commun accord entre le secteur privé et le gouvernement.

"Ce protocole d'accord est une grande innovation. Il vient répondre à un vide entre nos partenaires multilatéraux et bilatéraux. Le PNUD tient aux objectifs de développement durable. Le Représentant résident du PNUD a compris le sens du projet Renaissance de la FEC pour que le secteur privé contribue mieux avec le gouvernement à aller vers les objectifs de développement durable. Il a estimé qu'il était important que les Nations-Unies accompagnent cette stratégie de renaissance de la FEC, surtout l'établissement d'un dialogue constructif entre le secteur privé et l'Etat", a déclaré Albert Yuma après la signature de ce protocole d’entente. 

Et de poursuivre :

"Ce partenariat ne sera fluctueux que si le gouvernement est embarqué avec nous pour que la FEC soit associée e amont aux projets structurants qui amènent vers le développement durable". 

Pour sa part, Dominic Sam explique l'accompagnement du PNUD à l'initiative de la FEC par le fait que le projet "Renaissance" vise le secteur privé, élément clef pour l'atteinte des ODD. 

"Je pense que le Congo passe un moment historique avec un nouveau président élu démocratiquement qui a une vision et qui a aussi des ambitions de transformer le Congo pour le bien-être des congolais. Et nous, nous accompagnons le gouvernement et le peuple congolais à atteindre les ODD. Et le secteur privé est un élément clef dans cette stratégie. De ce fait, le projet de la FEC lui permet de se mettre à la hauteur pour pouvoir jouer ce rôle clef afin d'accompagner le peuple congolais et le gouvernement à atteindre les ODD", a dit Dominic Sam.

Ph. Droits tiers.

Quid du projet Renaissance 

Le Projet Renaissance est au cœur de ce énième mandat du président national de la FEC Albert Yuma. Ce projet est axé sur 5 piliers à savoir : Renforcement de l’administration et revus des statuts, de la composition des commissions et des comités professionnels ; Accentuation du rôle syndical de la Fédération ; Positionnement de la Fédération comme partenaire de référence dans le choix, la conception et l’exécution des programmes structurants ; le développement du rôle de chambre de commerce ; Promotion des hauts cadres nationaux par la création des corridors les mettant en lumière.

Grâce au projet Renaissance, la Fédération des Entreprises du Congo veut accentuer l’accompagnement effectif des entreprises, dans toutes les étapes de leur développement, pour contribuer au rayonnement économique de la République Démocratique du Congo.

Plusieurs modes opératoires sont prévus en vue du financement des projets qui seront retenus. Il s’agit notamment du partenariat gagnant-gagnant entre membres, non membres ou autres partenaires nationaux et internationaux, sous forme de crédits auprès des banques partenaires à la FEC, par des subventions provenant de la levée les fonds auprès des bailleurs.

D’après la FEC, plusieurs bailleurs de fonds traditionnels sont disposés à soutenir des initiatives à fort impact émanent du secteur privé, mais pour cela, il faudra leur présenter des projets bancables et smart.

C’est ainsi que la Fédération des Entreprises du Congo a lancé un appel national à des projets bancables et smart en vue de constituer une banque de projets à présenter aux bailleurs et aux partenaires privés et institutionnels.

Trois secteurs constituent une priorité pour ce projet Renaissance, à savoir l’agriculture, l’industrie de transformation et autres secteurs à impact réel sur la population.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce Projet renaissance, la FEC a lancé ce vendredi 11 juin la première Table Ronde sur les perspectives économiques avec les étudiants en Sciences économiques de l’UNIKIN et de l’UPC.

Jordan MAYENIKINI