« Il n’y a pas eu de crimes. Absolument pas. C’est la théorie du double génocide qui est à l’œuvre ». Cette phrase de Paul Kagame sur RFI et France 24 ne passe pas.
Cette attitude qualifiée par la société civile de négationniste et de révisionniste fait partie du narratif des officiels rwandais, même l’ambassadeur Vincent Karega, en poste à Kinshasa, ne se cache pas. Le diplomate s’était particulièrement illustré en 2020 en niant l’implication de son pays dans des violences dans l’Est congolais en parlant des crimes commis, selon l’ONU et la société civile, par les militaires rwandais en août 1998 dans la localité de Kasika (Sud-Kivu).