Ouvrant la 7e conférence des gouverneurs de province, Félix Tshisekedi a rappelé que l’alternance pacifique du pouvoir à l’issue des élections de 2018, avait planté le décor d’une nouvelle gouvernance. Pour lui, cette alternance « doit constituer dorénavant un acquis à préserver pour créer au niveau national et provincial une gouvernance de développement, c’est-à-dire celle qui donne des réponses concrètes aux attentes des administrés".
Pour lui, après l’étape de l’alternance, la fin de la coalition FCC-CACH et le lancement de l’union sacrée consacrent le début d’une nouvelle ère.
« Cet appel à l’Union Sacrée de la Nation vous concerne également vous les acteurs politiques provinciaux au premier rang desquels se trouvent les Gouverneurs de provinces et les membres des Assemblées provinciales, pour que vous puissiez orienter vos choix, vos actions et surtout vos décisions dans le sens de l’intérêt des populations de vos provinces respectives et non pas pour sauvegarder des intérêts individuels, politiques ou sectaires », a t-il lancé aux gouverneurs.
Et d’ajouter:
« L’Union Sacrée de la Nation se veut justement, comme vous l’avez suggéré, de sécuriser, dans le respect de la Constitution et des lois de la République, la fonction de Gouverneur de Province, Représentant de la Haute Autorité en Province, contre les diverses velléités infondées de déstabilisation par les Députés provinciaux, dans le but d’assurer la stabilité des institutions provinciales en vue de booster le développement à la base ».
Après les députés nationaux, Félix Tshisekedi veut maintenant attirer le maximum de gouverneurs vers lui.